Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1894, série 9, volume 5)

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ET SUR LE BOULONNAIS.

ÉTUDES SUR LE BASSIN HOUILLER DU NORD

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quadrillé indique celles où la nappe de recouvrement est elle-même formée par un grand lambeau de terrain houiller productif (cuvette de Denain). Ce croquis fait ressortir un nouvel argument; tiré de la continuité si la faille qui limite au nord le paquet de Boussu se continuait en France, comme on le suppose ordinairement, par la limite du bassin houiller (limite de l'affleurement au Tourtia du terrain houiller), elle changerait complètement et de rôle en pénétrant en France : au lieu d'une d'allure énorme

suppression de terrains, elle ne montrerait plus qu'une succession continue et régulière dans la série des couches; au lieu de s'étendre à peu près horizontalement vers le sud (faille de Boussu), elle n'aurait plus de ce côté qu'un court et léger plongement pour se retourner brusquement vers le nord. Ce ne sont pas évidemment deux lignes comparables ; leur raccordement n'est qu'une fiction. D'autre part, un accident comme celui de Boussu ne peut cesser brusquement; la ligne qui le limite au nord doit, elle aussi, être continue et le cran de retour est le seul accident qui s'offre pour la continuer. L'explication que j'ai proposée pour le cran de retour est la seule qui n'entraîne pas une complète discontinuité entre les coupes belges et les ,coupes françaises. Il me reste pourtant à mentionner deux objections possibles. La première est relative à la composition du faisceau de Denain. Si ce faisceau fait partie de la nappe de recouvrement, il vient du bord méridional de la cuvette. Les changements de faciès étant généralement peu rapides quand on se déplace .en direction, on devrait s'attendre à trouver une composition semblable dans les couches de même âge du bassin de Dour qui, elles aussi, appartiennent au bord méridional de la cuvette. La flore du bassin belge n'a pas encore été soumise à une étude méthodique ; mais on sait strati graphiquement que le groupe de Long-Terne équivaut aux couches de QuiévreTome V, 1894.

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