Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1894, série 9, volume 6)

158 ÉTUDE EXPÉRIMENTALE SUR LA VAPORISATION

abscisses représentent le nombre de mètres de longueur des tubes et les ordonnées le nombre de kilogrammes de combustible brut brûlé par heure. La Pl. VII, fig. 1, 2, 3 et 4, représente des courbes figurant les valeurs E de l'eau vaporisée par heure, d'après les résultats des expériences ; les abscisses repré-

sentent le nombre de mètres de longueur de tubes et les ordonnées le nombre de kilogrammes d'eau vaporisée par heure.

La Pl. VIII,

fig.

1,

2, 3 et 4, représente des courbes

figurant les valeurs de

ou quotient des deux valeurs

précédentes ; d'est la quantité d'eau en kilogrammes vaporisée par kilogramme de combustible brut ou rendement

DANS LES CHAUDIÈRES DE LOCOMOTIVES.

Les tableaux 1, 2 et 7 (p. 210-213) traduisent en chiffres les indications ainsi rectifiées.

Les courbes de la Pl. VIII et les chiffres du tableau 3 ont été établis exactement en divisant les valeurs de E rectifiées par les valeurs de P rectifiées.

Nous allons maintenant examiner de plus près les résultats consignés dans les tableaux. On trouvera dans les chiffres quelques légères différences avec ceux des tableaux qui ont été publiés dans le mémoire précité de M. Henry; elles tiennent en partie à ce que nous avons établi des rectifications, par courbes dans des tableaux où M. Henry ne l'avait pas fait ; elles tiennent aussi à quelques corrections qui ont été faites quand on a repris les calculs.

économique; les abscisses représentent le nombre de mètres de longueur de tubes et les ordonnées le nombre

Combustible brut bridé par heure (activité de la combustion): P.

de kilogrammes d'eau vaporisée par kilogramme de combustible brut.

La Pl. IX,

fig.

1, 2; 3 et 4, représente des courbes

qui figurent les valeurs de la température dans la boîte à fumée; les abscisses représentent le nombre de mètres de longueur de tubes et les ordonnées la température en degrés centigrades. On a eu soin de figurer, sur les courbes des Pl. VI, VII, et IX, les points qui représentent les résultats bruts des

essais. On voit que si l'on traçait des courbes passant par ces points, elles accuseraient des irrégularités qui ne doivent pas exister ; cela tient à de légères variations dans les conditions d'expérience, variations qu'il est toujours

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La PI. VI, fig. 1, 2, 3, 4 et le tableau n° 1 montrent comment, toutes choses égales d'ailleurs, l'activité de la combustion ou quantité de combustible brut brûlé par

heure, varie avec la nature du foyer, la longueur des tubes et le tirage. Il ne faut pas oublier que chaque expérience donne toujours les chiffres relatifs, en même temps, an maximum de puissance de la chaudière et au meilleur rendement économique que l'on puisse réaliser dans les conditions de cette expérience. On a tiré du tableau n° 1 les conclusions suivantes . 1° L'activité de la combustion P diminue un peu

impossible d'éviter complètement. Aussi, après avoir reporté sur le papier les points correspondant aux résultats bruts trouvés, a-t-on tracé les courbes qui s'en rapprochent le mieux tout en restant bien continues; ce

quand on emploie la voûte en briques ou le bouilleur

sont ces courbes ainsi rectifiées qui sont figurées sur ces planches.

2' L'activité de la combustion croît au fur et à mesure que la longueur des tubes diminue ; l'augmentation varie.

Tenbrink ;

c'est la voûte longue qui la réduit le plus..

Le Tenbrink et la voûte courte ont sensiblement le même effet ;