Annales des Mines (1894, série 9, volume 6)
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DANS 'LES CHAUDIÈRES DE LOCOMOTIVES.
168 ÉTUDE EXPÉRIMENTALE SUR LA VAPORISATION
1° L'emploi d'une voûte ou d'un Tenbrink réduit toujours la température des gaz; les effets de la voûte longue et du Tenbrink sont sensiblement les mêmes et se traduisent par une diminution moyenne de 4 à 6 p. 100 du nombre de degrés ; la voûte courte ne donne que de 1 à 3 p. 100 de diminution moyenne 2° La température augmente constamment quand on raccourcit les tubes ; si- l'on passe des-tubes de 5 mètres à ceux de 3 mètres, elle monte, en moyenne, de 40. à 50 p.. 100; les variations sont d'autant plus grandes que le tirage est plus élevé, elles ne sont pas influencées sensiblement par la nature du foyer ; 30 La température augmente toujours avec le tirage; elle monte de 20 p. 100 en moyenne, quand on passe du tirage de 25 millimètres à celui de 75 millimètres, la dif.férence la plus forte correspondant aux tubes les plus
courts. Coefficient économique de la chaudière considérée comme C,
appareil de combustion : 100 --c-
montre les valeurs du rapport 100
.
fumée et dans la cheminée. Cela posé, le tableau n°
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calculées pour les
divers essais ; ce rapport donne la mesure de la valeur de la chaudière, considérée comme appareil de combustion. Il résulte de ce tableau les conséquences suivantes C,
10 Le rapport -- est plus faible, de 3 à 4 p. 100 en moyenne, pour le foyer ordinaire que pour les autres; l'influence de ces derniers est sensiblement la même.
2° Le rapport C, diminue très légèrement quand le ti-
rage augmente. On a porté sur le tableau n° 8 les résultats bruts; la longueur des tubes ne paraît pas agir nettement sur le rapport
, aussi a-t-on donné les moyennes
des chiffres pour le tableau n° 8. Si l'on se reporte à la formule qui donne la valeur de on remarquera que si le combustible employé ne varie ni comme composition élémentaire, ni comme teneur en
eau et en cendres (ce qui est à très peu près vrai pour nos expériences), C, et par suite
Nous avons vu que .7c représente le pouvoir calorifique de 1 kilogramme du combustible sec et privé de cendres (,) le pouvoir calorifique de 1 kilogramme du et C=-combustible tel qu'il est avec son eau et ses cendres. Nous avons vu aussi comment on calcule C, ou nombre de calories réellement dégagées par la combustion de 1. kilogramme de combustible brut , telle qu'elle s'est effectuée dans l'essai ; nous avons vu que cette valeur de C, s'obtient en retranchant de C la chaleur .que produirait la combustion complète de l'oxyde de carbone restant dans les gaz de la combustion et des escarbilles recueillies sous la grille dans les tubes, dans la boîte à
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v
vi
'
ne dépendent que de
et de la quantité et de la nature des escarbilles
Produites; les valeurs de
V2+ V1
n° 5 sous la forme 100 0 0
données au tableau
qui n'en est que le
produit par 100 et les quantités d'escarbilles données au
tableau n° 4 montrent dans quelle mesure la quantité relative de chaleur non développée doit être attribuée soit à l'imperfection de la combustion, soit aux escarbilles produites, la composition des escarbilles n'ayant que peu
varié dans nos essais et n'ayant eu par suite que peu d'influence.