Annales des Mines (1894, série 9, volume 6)
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182 ÉTUDE EXPÉRIMENTALE SUR LA VAPORISATION DANS LES CHAUDIÈRES DE LOCOMOTIVES.
20 Moindres chances de détresses par suite de tubes crevés. Par suite des nécessités du service, les chaudières des six locomotives ne purent être soumises aux expériences méthodiques de la chaudière d'essai, qu'après un certain
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II. Comparaison, à égalité de puissance, des machines de mêmes types, munies de tubes de diamètres différents.
temps de service variable d'une chaudière à l'autre, et correspondant aux parcours indiqués sur le tableau n° 14. Il en résulta qu'au moment des expériences, les tubes de ces chaudières différaient de ceux de la chaudière d'essai non
seulement par la nature de leur métal, mais encore par l'état d'entartrage de leur surface baignée par l'eau. Ces deux circonstances ont contribué à rendre plus difficile la
transmission de la chaleur à travers les tubes des nouvelles chaudières, sans qu'il ait été possible de déterminer
ce qui était dû à la nature du métal et ce qui l'était à l'entartrage. De l'une à l'autre des nouvelles chaudières similaires au contraire, l'état des tubes différait peu, ce qui a permis d'étudier efficacement l'influence du diamètre des tubes.
I. Résultats des expériences. Les expériences sur les chaudières des six nouvelles locomotives furent faites dans le même local que celles de la première partie, avec les mêmes appareils ét par les mêmes méthodes, en mettant simplement les chaudières -à essayer à la place de la chaudière d'expériences.
On fit encore les essais aux tirages de 25, 45 et 75 millimètres, mais en raison de l'avantage que les premières expériences avaient fait ressortir en faveur des grands tirages, on poussa le tirage jusqu'à 120 millimètres.
La page de droite du tableau n° 14 donne les principaux résultats de ces nouvelles expériences.
La puissance étant la qualité principale d'une chaudière de locomotive, nous avons comparé les chaudières
deux à deux à égalité de puissance; pour cela, nous avons établi le tableau n° 15 qui n'est autre que le tableau n° 14 mis sous une autre forme. Les chiffres sont ceux qui correspondent aux puissances de 4.000, 5.000, 6.000, 7.000 et 8.000 kilogrammes d'eau vaporisée par heure ; ils sont établis au moyen de courbes par interpolation d'après ceux du tableau n° 14. On peut conclure ce qui suit des résultats du tableau no 15.
Si l'on passe des résultats de la chaudière C - 2 (tubes
de 45) à ceux de la chaudière C - I (tubes de 50) , on remarque ce qui suit
Le tirage diminue de 7 à 10 p. 100; Le rendement économique ne varie pas sensiblement.
On peut en conclure que, dans les conditions dont il s'agit, ag4it,. les tubes de 50 sont plus avantageux que ceux
Si l'on passe des résultats de la chaudière 3202 (tubes de 40) à ceux de la chaudière 3201 (tubes de 45), on
remarque ce qui suit
Le tirage diminue de 12 à 15 pour 100. Le rendement économique ne diminue que de 1 à 3
-
On peut encore en conclure que, dans les conditions
dont il s'agit, les tubes de 45 doivent être préférés à ceux de 40.
Si l'on passe des résultats de la chaudière 4301 (tubes Tome VI, 1891.
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