Annales des Mines (1894, série 9, volume 6)
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NOTE SUR LE DOSAGE DU GRISOU.
Simplifications possibles. Il est évident que l'on peut, tout en conservant le même principe, réduire les. dimensions de l'appareil; avec la burette de 50 centimètres cubes par exemple, des flacons de 1 litre au lieu de 3 suffiraient parfaitement ; en renonçant à la double graduation dont j'ai parlé et en admettant pour le coefficient
de réduction la valeur constante 0,8, ce qui, pour la pratique ordinaire, est parfaitement suffisant, on peut réduire la longueur de la burette, le tube gradué n'ayant plus pour volume que 100 millièmes du volume total, le
DISCOURS AUX FUNÉRAILLES DE M. E. MALLARD. 303
DISCOURS
PRONONCÉS AUX FUNÉRAILLES DE M. ERNEST MALLARD MEMBRE DE L'INSTITUT, INSPECTEUR GÉNÉRAL DES MINES
le 9 juillet 189,1
manchon M est alors plus court, et deux flacons suffisent au lieu de trois. On conçoit même qu'on pourrait facile-
ment construire sur cette donnée un appareil portatif dans le genre de l'appareil Orsat, mais je ne crois pas qu'il y ait à le faire un réel intérêt : il sera toujours plus simple de transporter les flacons renfermant les prises de gaz plutôt que l'appareil lui-même.
DISCOURS DE M. DAUBRÉE Membre de l'Institut, Inspecteur général :des mines en reiraite,
AU NOM DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES.
Conclusions. - Quoi qu'il en soit., l'appareil que je viens de décrire est très simple, peu encombrant, d'une manipulation très facile. Il ne demande chez celui qui
s'en sert qu'un peu de soin et d'adresse, sans exiger aucune connaissance spéciale. Il est enfin peu onéreux, car tout le monde peut, avec les indications qui précèdent, le monter facilement, en simplifiant même quelques dispositions de détail. Plusieurs Compagnies de mines du bassin de la Loire l'ont adopté et l'emploient depuis plus d'un an concur-
Messieurs,
Au nom de l'Académie des Sciences, j'apporte un tribut de vifs regrets au confrère aimé qui nous est ravi par un coup foudroyant et des plus inattendus.
Un petit nombre d'années avait suffi pour que, à la suite de travaux pleins d'originalité, Mallard arrivât à compter parmi les principaux minéralogistes de notre époque. C'est seulement en 1872, lorsqu'il eut quitté son
remment avec la lampe Chesneau qui sert à faire les
enseignement de l'École de Saint-Étienne pour venir professer la minéralogie à l'École Supérieure des Mines de
dosages à l'intérieur des travaux.
Paris, qu'il lui fut possible de se consacrer entièrement
Saint-Étienne, le 30 avril 1891.
à cette science. Ses découvertes dans le domaine de la cristallographie
se succédèrent dès lors rapidement ; elles lui furent inspirées par les théories de Bravais, comme il se plaisait à le reconnaître, dans ses leçons et dans ses écrits. Tome VI, 1894.
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