Annales des Mines (1894, série 9, volume 6)
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DES CHAUDIÈRES A VAPEUR.
TUBES INDICATEURS DU NIVEAU DE L'EAU
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de la garniture puisse venir s'insinuer dans cet intervalle; le tube tend alors lui-même à remonter sous la pression de la garniture, et rien ne s'oppose plus à l'obstruction. Il faut donc qu'au lieu de ces dispositions vicieuses, les montures métalliques présentent des profils tels que ceux représentés fig. 5 (monture inférieure) et 6 (monture
supérieure), et que le tube lui-même soit disposé de ma-
nière à n'avoir que peu de jeu dans le sens vertical chaque garniture est alors tenue éloignée de l'extrémité correspondante du tube, et ne risque pas de venir s'insinuer au delà de cette extrémité. D'autre part, il est clair que la tendance à de pareilles obstructions est d'autant plus grande, que la matière des bagues est plus susceptible de se ramollir et de se boursoufler par l'action de la chaleur. Pour les générateurs à haute pression en particulier, la constitution d'un composé caoutchouteux capable de donner des garnitures qui
ne s'altèrent pas, exige des conditions toutes spéciales ,
qui peuvent n'être pas toujours remplies. Tel était précisément le cas pour la chaudière Babcock et
Wilcox de l'usine d'électricité. Les bagues qu'on y employait étaient faites d'un caoutchouc
beaucoup
trop
sensible à l'action de la chaleur; Fig. 5.
Monture inférieure d'un tube convenablement disposé.
la base du verre et le fond de son logement, pour que, sous la pression du grain de presse-étoupe:, la matière
aussi semble-t-il que
Fig. 6. Monture supérieure d'un tube convenablement disposé.
l'obstruction d'un tube ne fût pas une rareté dans l'usine et pût se produire en peu de temps. Au cours même de l'enquête qui a suivi l'accident, un chauffeur qui avait remplacé un tube de verre à l'une des chaudières en mar-
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