Annales des Mines (1895, série 9, volume 7)
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E.TUDE SUR L'INDUSTRIE DES PHOSPHATES IV. Teneur des couches riches de Seklja (d'après M. Gauthier). NUMÉROS
des échantillons
2 3
4 5 6 7
Pr ESSAI
2° ESSAI
56,72 63,84 61,75 51,06
57,28 63,42 61,05
58,12 59,93
58,67 59,37
55,04 61,33
62,45
Moyenne de la partie Ouest du gisement Est
-
Moyenne totale 59,48 p. 100 sur
) minerai brut.
54,62 56,04
Moyenne générale des couches exploitables de Gafsa, minerai brut sans lavage : 56,70 p. 100.
On voit que les résultats des deux explorations sont absolument concordants. On peut donc être assuré que sans triage ni lavage, on
peut retirer, des gisements de Gafsa, des phosphates ayant une teneur comprise entre 55 et 60 p. 100 et qu'un simple triage ou lavage sommaire permettra d'atteindre sans peine une moyenne supérieure à 60 p. 100. Ce sont d'ailleurs des teneurs inférieures à celles qu'on atteint actuellement, par simple triage, à Tebessa.
ET SUPERPHOSPHATES.
imparfaitement reconnus, se trouvent situés à 30 kilomètres environ au sud de l'Oued-Seldja. Les couches sont sensiblement les mêmes que celles de l'Oued-Seldja, comme le démontrent les coupes fig. 5, 6 et 7, Pl. II. Au Khanguet Jellabia, deux couches J, et Ji (voirfig. 5) ont donné les teneurs suivantes (minerai brut) J, = 52,17, J, = 50,23 de tribasique.
Le gisement est coupé de nombreuses failles. Il n'a pas été fait de cubage du gîte. Au Dj. Sehib les couches du crétacé sont à peu près horizontales. Du côté sud de Djebel, l'éocène est très redressé. C'est un mode de gisement tout à fait analogue à celui du Khanguet Seldja, côté sud. La coupe de la fig. 6 indique les positions des couches à phosphate par rapport au calcaire blanc et au calcaire à lumachelles ; ces deux niveaux caractéristiques restent toujours les guides dans la reconnaissance des gîtes. Des échantillons prélevés dans les couches S S, et S3 (fig. 6), ont donné les résultats suivants (minerai
brut)
S,
Cubage. Le .cubage de minerai disponible à la vue, exploitable à ciel ouvert sur une hauteur moyenne de 10 mètres, est de 5.000.000 de tonnes de minerai riche, dans la seule partie sud des affleurements et sans tenir aucun compte des marnes phosphatées et des couches ayant une teneur brute inférieure à 52 p. 100 de tribasique. La question de la mise en exploitation de ces gisements,
dépend uniquement de la construction du chemin de fer de Gafsa à Sfax (environ 250 kilomètres). Nous en reparlerons plus loin, en examinant l'état actuel des voies de communication de la Régence et les projets qui s'y rattachent.
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Djebel Jellabia et Djebel. Ces gisements, encore
Sa
59,99, 43,80, 20,93.
Comme on le voit, la couche Si offre un intérêt sérieux.
Quant à la couche S que le lavage enrichit notablement, elle n'a qu'une valeur d'appoint. Dans la partie nord du Dj. Sehib, la formation tertiaire est très morcelée ; les couches phosphatées au-dessus du calcaire à lumachelles se réduisent parfois à des marnes feuilletées. Au-dessous de cette couche à Coquilles, on trouve une épaisseur de marnes noirâtres très feuilletées d'environ 20 mètres, au milieu desquelles il y a une couche de phosphate de 0'1,80 environ. Ces marnes reposent directement sur le crétacé. Tome VII, 1895.
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