Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1895, série 9, volume 7)

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ET SUPERPHOSPHATES.

ÉTUDE SUR L'INDUSTRIE DES PHOSPHATES

Les cavités et anfractuosités de ces galets sont rem-

plies elles-mêmes par du sable ou de l'argile. Le sable est éliminé en grande partie par le cassage. La séparation de l'argile, même après calcination, est plus difficile. On a néanmoins commencé à organiser le débourbage des boulders, opération qui ne se faisait pas en 1892. Toute cette description prouve d'une manière claire que le phosphate hard rock est Un gîte de transport. La

forme de cette sorte de rivière à gros galets est actuellement définie, ainsi que les portions réellement exploitables et riches. La teneur moyenne du phosphate harcl rock étant de 36 p. 100 d'acide phosphorique, celle du soft phosphate ne dépasse guère 23 p. 100.

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rendent difficile le tracé des contours-limite entre ces deux ter.rains.

Les lits de phosphate miocène se rencontrent principalement dans les savanes noyées. On les trouve à quelques pieds de profondeur recouverts seulement par des sables superficiels. L'épaisseur moyenne ne dépasse guère 11",50 ; elle dépend de la puissance initiale du cal-

caire dont la dissolution a produit le phénomène des galets, épaisseur très variable aussi. Le gisement de phosphate parait reposer sur une formation d'argile. L'absence du soft phosphate dans le miocène est digne de remarque ; c'est une preuve de la moindre intensité des phénomènes chimiques pendant cette période.

Phosphates miocènes. - Ces phosphates ressemblent beaucoup à ceux de l'éocène en tant que nature et apparence du produit; mais leur mode de gisement diffère considérablement. Dans plusieurs localités, on trouve le

Land pebble. - Les rognons provenant des gisements de land pebble sont de dimensions. assez variables, mais d'aspect et de composition chimique uniformes. Leur couleur originaire est blanche, mais après avoir été soumis

hard rock in situ, les gisements sont nettement stratifiés, enfin le soft phosphate manque. Ces différences tiennent en grande partie à ce que la roche originaire .elle-même, c'est-à-dire le calcaire phosphaté, se présente comme nous l'avons expliqué plus haut, sous deux aspects différents dans les deux terrains. Quant aux phénomènes qui ont amené la concentration des phosphates dans l'un et l'autre de ces terrains, ils sont exactement de même nature. Il n'y a de différence que dans l'intensité et la durée des actions chimiques qui a été moindre pour les phosphates miocènes que pour ceux de l'éocène. La partie de la Floride qui renferme "les gisements miocènes, commence au pied des escarpements qui représentent, dans le nord de l'État, les derniers termes de la formation de Lafayette, jusqu'à une distance indéterminée dans le sud. Cette formation est sujette à de nombreuses interruptions _et les intercalations de pliocène

à l'action prolongée des agents atmosphériques et de l'eau, ils prennent une couleur gris foncé ou noire. Leur

surface est lisse, lustrée et est de densité supérieure à celle de l'intérieur des rognons. Ils sont formés soit par une matière terreuse contenant des débris fossiles, des grains de quartz, etc., soit d'une matière d'un jaune brun ressemblant à certaines variétés de hard rock. Ils sont, en général, de la grosseur d'une noix : teneur en acide Phosphorique 32 p. 100. Vu leur faible dimension et leur

régularité, ces matières se prêtent bien au chargement en vrac dans les navires par des moyens mécaniques et s'arriment bien. On n'a à redouter que le ripage. Aussi le fret des pebbles est-il toujours moins élevé que celui du hard rock qui fatigue les fonds et qui se charge mal, surtout en gros blocs. River pebble. - Ce nom de « rognons de rivière » est