Annales des Mines (1895, série 9, volume 7)
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ÉTUDE SUR L'ÉCOULEMENT DE LA VAPEUR RAPPORT DES SECTIONS
de la boite d'arrêt et da tuyau
de la boite d'arrêt et du tuyau
Io l'4
d2
r.
2'8
de «
tS2
SV
1' 96
0,226
Si on se donne y a priori, on en déduit : s
7' 84
0,492
La relation précédente peut se mettre sous la forme
L'hypothèse émise par M. l'ingénieur Garnier et vé-
rifiée par lui dans le cas d'un étranglement par diaphragme, se trouve donc confirmée à nouveau dans le cas plus complexe de deux pertes de charge superposées provenant l'une d'un ajutage, l'autre du débouché dans un réservoir. On pourrait pousser plus loin ce genre de vérifications et étudier en détail l'influence de tous les accidents qui peuvent se présenter dans une canalisation. En pratique, il sera suffisant d'appliquer les formules ordinaires de l'hydraulique, en assimilant, autant que possible, les accidents variés qu'on rencontre dans un tuyautage à des cas simples donnant pour les pertes de charge des valeurs maxima. En opérant ainsi, on sera conduit à calculer largement les sections des tuyaux. Ainsi, .dans l'article précédent, nous calculerions la dépression additionnelle en prenant pour a la valeur limite 0,5.
Étude d'une canalisation. Formules à employer. La relation actuellement en usage pour déterminer les sections des tuyaux de vapeur dans les machines est SV
où S
V la vitesse moyenne du piston y la vitesse de la. vapeur.
VALEUR CORRESPONDANTE
.a2
=-
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la section du tuyau,
RAPPORT DES DIAMÈTRES
=
DANS LES TUYAUX.
est la section du cylindre d'admission
s = UNk, où U
est le volume du cylindre d'admission,
N le nombre de tours, k
une constante.
Appliquer cette formule revient, par suite, à proportionner le tuyau au volume du cylindre d'admission et au nombre de tours. Cette manière de faire, même restreinte
à, des machines marchant à la même pression et à la même introduction, ne se justifie guère, car elle conduit simplement à fixer la vitesse de la vapeur, ce qui n'a qu'un intérêt secondaire, la question principale étant de ne pas dépasser les dépressions maxima qu'on s'est imposées.
La vitesse de la vapeur, loin d'être constante, devrait donc varier d'une machine à l'autre, dans des limites plus ou moins étendues qui dépendront de la pression, de la longueur du tuyautage et des particularités de l'installation, étranglements, coudes, etc... C'est en partant d'une formule irrationnelle que nous avons été conduit, comme nous le montrerons, à donner aux tuyaux des machines faites depuis quelques années ou en cours d'exécution des sections beaucoup trop grandes , sans que les inconvénients qui en résultent et que nous avons fait ressortir au début de cette étude, soient compensés par aucun avantage appréciable. Nous donnons ci-après les formules que nous proposons d'employer pour l'étude d'une canalisation de va-