Annales des Mines (1895, série 9, volume 7)
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SUR LA. GÉOLOGIE DU CONGO FRANÇAIS.
BULLETIN.
Si l'on groupe les dépenses en deux catégories, comprenant l'une les dépenses dépendantes du tonnage produit, l'autre les dépenses qui en sont indépendantes, on obtient les résultats sui-
SUR
vants : De-penses dépendantes du tonnage. Abatage
.
.
Extraction. .
1.633.340,21 144.714,08
1.778.055,19
Moulin. .
.
.
Cyanura lion.
Chloruration
489.140,60 502.835,36 164 886,83
Dépenses indépendantes du tonnage. Mines.
Entretien général. Frais généraux
.
1.002.906,89 51.728.22 203.457,28
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LÀ GÉOLOGIE DU CONGO FRANÇAIS Pur M. MAimicE BARRAT, Ingénieur (les
1.261.092 :P.1
1.156.852,79
Total des frais spéciaux. 2.934.917,98 t r.D
Le rapport des dépenses independantes du tonnage aux epenses totales est 0,301. Les frais spéciaux par 1.000 kilogrammes s'élèvent à 34,11
la valeur des 1.000 kilogrammes à 140,41 ; le rapport de ces deux quantités est donc 140,41 =_- .1,116, rappon remarquable-
CHAPITRE I". \ LE CONGO FRANÇAIS.
34,11
ment élevé.
(Extrait par M. BERTHE, ingénieur civil des mines, du Rapport:officiel de M. THomAs MEIN, directeur général
de la mine Robinson, pour l'année 1893).
Plus vaste déjà que la France, notre jeune colonie, s'étend dans la zone équatoriale, sur la côte ouest et jusqu'au centre de l'Afrique. Le rivage nord de l'estuaire du Gabon (voir Pl. XIII), près de l'équateur, était fréquenté, dès le XVe siècle, par les traitants portugais; la marine française l'occupa en 1838 et, dix ans plus tard, y fonda Libreville, la capitale actuelle. Simple comptoir pendant plus de trente ans, la cité peuplée d'affranchis faillit être abandonnée en 1871. Cependant un fleuve, à 80 milles
vers le sud, tentait les explorateurs.
En 1872, M. Marche et le marquis de Compiègne remontèrent en partie l'Ogooué ; trois ans plus tard, M. Pierre Savorgnan de Brazza, cherchant une voie de pénétration nouvelle vers les contrées mystérieuses que Livingstone venait de révéler, poursuivit jusqu'au bout la même entreprise. L'Ogooué, navigable sur une longueur de 250 kilomètres, est ensuite obstrué par des rapides; il n'est plus qu'un ruisseau à 600 kilomètres de la côte; mais là, les indigènes n'ignorent pas l'existence Tome VII, 4 livraison, 1895.