Annales des Mines (1895, série 9, volume 7)
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SUR LA GÉOLOGIE DU CONGO FRANÇAIS.
SUR LA GÉOLOGIE DU CONGO FRANÇAIS.
logie est plus évidente entre les couches F et celles de l'Ogooué. M. Cornet mentionne en effet : à la base, un conglomérat à fragments de roches H , qui sont elles-
de Brazza. Les couches I, qui viennent au-dessous de H, sont des schistes et des grès feldspathisés , micacés et ferrugineux, et ayant subi d'énergiques compressions qui leur ont donné une apparence de micaschistes archéens et d'amphibolites. Cette définition s'applique exactement aux roches de l'Ogooué, sauf que, dans cette dernière région, le dynamoniétamorphisme a été probablement moins important que dans le Katanga. Le groupe K comprend des schistes micacés , des quartzites micacés analogues à l'itacolumite, des quartzites à tourmaline et à grenat et de nombreux filons de
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mêmes des roches G métamorphisées ; puis des 'schistes
fins, noirs, charbonneux, des grès feldspathiques, des quartzites , des schistes siliceux, des calcaires et des dolomies : on retrouve, au milieu d'une série plus riche, nos schistes ampéliteux, nos phtanites et nos dolomies de l'Ogooué. Les roches métamorphiques (cambrien et précambrien),
comprennent d'abord le groupe H, déjà mentionné et composé de phyllites et de quartzites qui correspondent aux schistes et quartzites G. Puis viennent les couches
H peu métamorphiques, qui comprennent des quartzites, des schistes siliceux et talqueux, un phtanite oolithique, des calcaires et des calcschistes. Cette série n'est pas sans analogie avec les roches rapportées du haut .Djoué par M. Thollon : on peut donc considérer provisoirement ces dernières soit comme continuant, après une interruption la formation calcaréo-schisteuse du Congo et du Kouilou (dévonien), soit comme formant une bande cambrienne au bord du massif granitique signalé par J. .couches et les désigne par le nom de la. région où elles prédominent et par une lettre. L'équivalence serait la suivante A. Alluvions, .t)ermo-Trias (?).
.
c13..
KLuuln, idl
culnluc h,iechh ten
Région de Litabala.
Dévonien(?).
Région de Lu fila.
d. Kazembe Sch. e. Moanga Sch.
Katété Sch.
Basangaland. E. Kafunda-Mikopo Sch. E'.
Silurien
KMitilaimsab.o Berg.
F. Lubudi Sch.
Il. Lufupa Sch.
( G.. Kabele Sch.
Métamorphique.
111.1Boachia Shc. I. Nzilo Sch.
Eunge Sch. Rissola Sch.
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pegmatite : on retrouve donc dans le Katanga, avec le facies de notre région des Apingis, ces roches à apparence d'itacolumite rapportées par M. Dybowski du haut
Oubangui et les quartzites à tourmaline signalés par Zboïnski entre Borna et Mossouk, et postérieurement dénommés par M. Dupont, micaschistes et gneiss à grenat et à tourmaline. Enfin, le groupe le plus ancien (L) comprend, avec les schistes chloriteux, un marbre saccharoïde, un halleffinta riche en fer magnétique, et des phyllites.
Si nous nous sommes étendus, avec quelques détails,
sur les résultats, d'ailleurs fort intéressants en euxmêmes, récemment publiés par M. J. Cornet, c'est qu'ils mettent en évidence deux faits essentiels : la complète analogie qui existe entre la région du haut Congo et celle du bas Congo et de l'Ogooué, analogie que nous allons voir s'affirmer de plus en plus dans la suite des âges géologiques ; et, en second lieu, la très grande rareté, pour ne pas dire l'absence complète, de véritables roches archéennes dans tout le bassin du Congo. Si les roches dénommées par M. Dupont gneiss et mi-
caschistes, sont en réalité de l'âge précambrien, il n'en demeurera pas moins établi qu'il existe, dans le massif
du bas Congo, une discordance entre ce terrain et le