Annales des Mines (1895, série 9, volume 7)
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APPAREILS DE FERMETURE DE RECETTES
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EMPLOYÉS DANS LES MINES DU PAS-DE-CALAIS. 525,
convénient de se soulever plus ou moins complètement au passage de la cage, à moins que l'on n'ait pris la précaution de fermer le robinet g.
à l'action du ressort de rappel R', tourne sur elle-même en descendant sur le rampant hélicoïdal. Au moment où elle se ferme, la surface "s de la partie élargie de l'axe A
Système de la Compagnie des mines de Béthune.
descend au-dessous de l'encoche pratiquée dans l'oeillet o. Ce dernier, toujours sollicité par le ressort R, achève son
Les
fig.
3 à 6, Pl. XYII, représentent en plan, élé-
vation et profil, le système adopté aux mines de Béthune. Les deux barrières sont articulées respectivement autour
des axes A. et A'. L'une est supposée fermée et l'autre ouverte.
La cage, arrivant à la recette, agit sur la touche T, et pousse par son intermédiaire et celle de la tige tt' l'ceillet o d'enclenchement, que traverse l'axe A.
Cet axe, au-dessous de son pivot supérieur, pré-
mouvement de recul, et vient enclencher de nouveau la barrière dans la position de fermeture. Le crochet c n'a d'autre but que d'assurer la fermeture ordinaire de la barrière, au cas où le système serait dérangé et ne fonctionnerait pas automatiquement. Le fonctionnement des barrières de ce type, installées depuis plusieurs mois à la fosse n° 6 des mines de Béthune, paraît satisfaisant. Le mouvement de fermeture est toutefois un peu lent.
sente une partie élargie P, venue de forge, dont la surface annulaire supérieure s pénètre dans une encoche pratiquée intérieurement à l'oeillet et constitue ainsi un arrêt, qui maintient la barrière dans la position de fermeture. Car, en tournant pour s'ouvrir, la barrière s'élève forcément d'une certaine hauteur, son pivot inférieur étant solidaire de galets g g' qui roulent sur un rampant
Ce système, inventé par M. Guenez, directeur des ateliers de la Compagnie des mines de Nceux, n'a pas encore
hélicoïdal.
rain.
Quand la cage se présente à la recette, l'oeillet d'enclenchement, déplacé par elle, dégage l'arrêt en question. Le chargeur d'accrochage peut alors ouvrir la barrière, qui s'élève tout en tournant. Dans ce mouvement, le verrou à ressort y vient prendre sur un ergot e, qui fait corps avec l'oeillet, et maintient la barrière dans la position d'ouverture. Dès que la cage se retire, elle abandonne la touche T. L'ceillet o, rappelé à sa position primitive par un ressort en spirale R, subit un premier mouvement de recul, qui a pour effet de faire lâcher par l'ergot e le verrou de retenue V. La barrière, obéissant alors à la pesanteur et
Système de la Compagnie des mines de Noeux.
subi l'épreuve de la pratique. On peut craindre que son fonctionnement ne soit quelque peu délicat, et n'exige un guidage bien dressé et l'absence de mouvements de ter-
Il est fondé sur un double enclenchement de la barrière et du levier de la sonnerie, réalisé de telle sorte que le chargeur d'accrochage ne peut ouvrir la barrière, à la main, que quand la cage est à la recette, et doit la refermer pour pouvoir envoyer le signal de départ. Deux grandes lames A et A' (voir fig. 1 et 2, PI. XVII), pouvant pivoter dans les supports c et c', sont placées, à chaque accrochage, sur les côtés du puits ; ces lames comprennent trois zones aa' , a' b et bb' ; les zones extrêmes aa', offrent chacune une surface hélicoïdale, tandis que la zone a'b est plane. Un coulisseau B est fixé à hauteur de l'étage supérieur