Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1895, série 9, volume 8)

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DANS DES QUARTIERS DE MINES NON GRISOUTEUX. 35

NOTES SUR DES FLAMIÉES DE GAZ SURVENUES

par le puisard du puits Marseille en 1889. Cette coupe montre que la recette future du travers-banc de 456 devait être établie au milieu de schistes noirs froissés avec lentilles de grès micacé. Au cours de ce fonçage, on n'avait jamais constaté la présence du grisou. Le

dominance momentanée du ventilateur du puits St-Pierre

L'aérage des travaux de préparation était assuré de la manière suivante (fig. 2) l'air arrivait par le traversbancs de 456 des puits Devil-

Dans tous ces travaux, on employait exclusivement des lampes à feu nu. La troisième Brûlante et sa planche

puisard était entièrement muraillé.

3'13 Cilante (Plan che du toli,)

Travers-banc s des puits D evillarne

laine ; une partie aérait les travaux de ce puits et al-

lait sortir par le

sur celui du puits Rolland; mais on n'avait jamais été gêné au chantier par le manque d'air, et, d'ailleurs, cette situation ne devait pas durer longtemps, puisque le percement à grande section n'était plus qu'une affaire de quelques jours.

du toit n'ont jamais été grisouteuses dans la région de Marseille, et, au cours du creusement du travers-bancs -de 456 du puits Marseille, on n'avait jamais vu trace de .grisou. Pourtant, par mesure de précaution, les chefs de poste de chaque chantier en cul-de-sac (et l'on considé-

rait comme tels les avancements du travers-bancs de

du

Marseille) étaient pourvus de lampes de sûreté, et, après

puits St -Pierre ; le reste, en quan-

chaque arrêt du travail, ils avaient pour consigne de visiter leur chantier avec la lampe de sûreté, avant d'y

tité d'ailleurs très faible, suivait le niveau de 456 de troisième Brûlante (planche au toit) et aérait les avancements

'laisser pénétrer leurs hommes avec des lampes à feu nu. Le puisard du puits Marseille n'avait jamais été curé. E s'y était accumulé, depuis 1889, toutes sortes de débris de bois, paille, charbon, remblais, huiles de graissage,

du travers-bancs de Marseille, côté toit et côté mur, au moyen

fumier, etc. Il y avait, en plus, de l'eau dont on maintenait le niveau à 3 ou 4 mètres au-dessous de la recette de 406. Les débris de matières diverses accumulés au

tkoret22_'--- ventilateur

rûlante (Plan ch du t oli, )

de colonnes de tuyaux aspirants de OT",30 X 0',50 (tuyaux elliptiques). Cet air gagnait ensuite le niveau 406 par le remonte 406-456

ouest, et, après avoir traversé les travaux de Marseille, sortait par le. ventilateur du puits Rolland. Par suite, des résisPWtC Marseille tances que créaient ces colonFig. 2. nes de tuyaux, cet aérage n'était pas très actif; il était

même déjà arrivé qu'il s'était renversé par suite d'une pré-

fond du puisard occupaient, une fois que toute l'eau a été enlevée, une hauteur de 12 à 13 mètres:Le trou de sonde pratiqué à l'avancement du travers-

bancs du puits Marseille était dirigé vers le haut ; il mesurait 30 millimètres de diamètre et avait une longueur de 4"1,60. Il aboutissait à 7 ou 8 mètres du fond {lu puits. Le percement en fut achevé dans la nuit du 17 au 18 juillet 1894. Aussitôt l'eau commença à s'écou-

ler en traversant toute la masse de détritus accumulée dans le puisard. Cette eau répandait, paraît-il, une -odeur -infecte, et comme le trou de sonde était susceptible de