Annales des Mines (1895, série 9, volume 8)
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SUR DES DÉGAGEMENTS DE GAZ INFLAMMABLES
SURVENUS DANS DES MINES MÉTALLIQUES.
puits de la Nouvelle Mine, dans les schistes du mur près du contact du terrain tertiaire. Elle a rencontré dans ces
tance, telles que les fissures métallifères ; mais , d'un autre côté, les indices de déviation du gîte vers le nord. ouest sont assez sérieux pour qu'on puisse se demander s'il ne conviendrait pas de chercher plutôt dans cette
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schistes quelques veinules de calcite cristalline avec galène et pyrite, mais ces indices insignifiants n'ont conduit à aucune découverte utile. *Jusqu'à une distance de 1.065 mètres au nord du puits de la Nouvelle Mine, les coupements poussés au toit ont rencontré le terrain ter-
direction.
tiaire au contact immédiat des schistes, sans interposition de diorite, de quartz métallifère ou de minerai broyé. La zone dioritique découverte plus loin encore, vers la Mare de la Salle, s'est montrée absolument stérile. Certains des coupements de cette recherche ont donné
Députés, étaient formés de veines de galène disséminées dans la diorite, d'après les constatations faites lors de la reprise des travaux à partir de 1852. Il en était de même du massif exploité entre le 10e et le 15e niveau, au sud du puits des Députés, avec cette différence que, d'après
lieu à des éruptions dangereuses de sables boulants, et provoqué une venue d'eau tellement abondante qu'on a dû établir, en 1891, un serrement entre le 31e et le 32e cou-
pement. La pression de 180 mètres d'eau, qui s'était développée en arrière de ce serrement, a refoulé les argiles tertiaires par le 31e coupement et provoqué, au milieu de
l'année 1892, une véritable irruption boueuse dans le 20e niveau. On a réussi, après de grands efforts, à arrêter cette irruption, inquiétante pour l'avenir de la mine, en construisant un serrement en maçonnerie vers le 27e coupement et un autre, en bois debout, dans la 30" cheminée du 24e niveau. Le 20e niveau, étant situé au-dessus du fond du bassin tertiaire, n'était pas très convenablement choisi au point de vue d'une recherche en direction ; il donnait des pro-
babilités de succès moitié moindres qu'un niveau pas-
sant au-dessous du bassin, comme le 32e ou 37' par exemple. Il pourrait donc y avoir intérêt à reprendre plus tard la recherche à l'un de ces deux niveaux, si l'on admet que la direction de la glaise bleue soit bien celle qu'il convienne d'adopter. Il est incontestable que les grandes fractures, comme la glaise bleue, ont une tendance naturelle à suivre les surfaces de moindre résis-
Les massifs, exploités autrefois entre la surface et le 13e nord, aux puits Saint-Joseph, du Chapelet et des
les notes de Durocher, il existait dans ce massif non seulement des imprégnations de minerai dans la diorite du mur, mais aussi de magnifiques veines de galène massive, intercalées entrela diorite et la glaise bleue. Ces veines représentaient une puissance réduite de 0m,40 à 0m,80.
Le massif du puits de l'Orme, situé au sud du puits de la République, se rattachait au contraire intimement à la .diorite du toit. Il présentait, comme le précédent, de magnifiques veines de galène à grandes facettes, atteignant, dans certains endroits, une puissance réduite de 0m,50 0m,60 ; ces veines étaient généralement situées au contact de la glaise bleue., mais à son toit cette fois.
A l'est du minerai massif se trouvaient des veines disséminées dans la diorite ; vers les limites de la zone exploitable , ces veines étaient coupées franchement par la
- glaise bleue, comme la diorite elle-même.
Le massif du puits de l'Orme, si riche au voisinage de ce puits, s'est appauvri progressivement vers le sud ; audessous du 21e niveau, il ne se composait plus guère que de blende peu argentifère ; aussi a-t-on renoncé à le i\pioidui.rsuivre plus bas, dans la direction du puits du