Annales des Mines (1895, série 9, volume 8)
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NOTE SUR LA CONSTITUTION DU MIDI
DU BASSIN HOUILLER DE 'VALENCIENNES.
3 du mémoire Reprenons, par exemple, la coupe de M. Bertrand (Annales des mines, 1" vol. de 1894), qui représente théoriquement le pli qui a donné naissance au recouvrement de la cuvette houillère, après affaissement
Il ne faut pas perdre de vue d'ailleurs qu'au levant de la concession d'Azincourt, les travaux d'exploitation n'ont nulle part atteint le bord calcaire du bassin. Le seul renseignement qu'on possède à cet égard provient du son-
de la partie centrale.
dage effectué au fond de la fosse d'Onnaing (dont l'emplacement est indiqué lig. 8, Pl. IV), sondage qui a reconnu le calcaire plongeant au sud avec un pendage de 87° et
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fig.
Pour passer de cette coupe théorique à la coupe réelle qu'on obtient un peu à l'est de la fosse de Quiévrechain, il faut supposer le plan d'arasement en M N. Or, il suffit
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au-dessous le terrain houiller en dressant. Or, les renseignements fournis par sondage présentent toujours une certaine incertitude. Si l'inclinaison des terrains se détermine assez exactement d'après les carottes retirées, il n'en est pas de même de la direction du pendage ; outre, les failles passent souvent inaperçues dans un sondage. Aussi ne croyons-nous pas qu'on puisse tirer grand parti de la constatation déjà ancienne de la fosse d'Onnaing, dans la discussion des hypothèses qui nous
occupent.
de le reporter un peu plus bas, de MN en M'N', pour retrouver la coupe de la région d'A.niche et d'Azincourt. Rien n'empêche non plus de supposer que la grande faille du Midi, qui a amené le dévonien sur le calcaire et
qui existe sans doute aussi tout le long du bassin du Nord plus au sud (comme le prouve notamment le sondage de Monchecourt), passe assez loin -de la lisière du bassin pour que le recouvrement n'ait pas atteint le terrain houiller, ou au moins pour qu'il n'en reste plus trace' après dénudation. Nous ferons remarquer, en terminant, que la rencontre en profondeur de charbon gras par le sondage d'Estreux n'apporterait pas d'argument décisif dans le débat, précisément parce que son emplacement, bien qu'assez éloi.
gné de la fosse de Ouiévrechain , permet encore à la rigueur d'espérer que le terrain houiller en profondeur s'est étendu. jusque-là, puisqu'on n'a aucune donnée sur la distance à laquelle il se prolonge au sud de ladite fosse.
Conclusions. -Nous résumerons comme il suit les conclusions que nous croyons pouvoir tirer des faits que nous avons .exposés dans la présente note. L'allure des veines de la division de Douai de la concession d'Aniche et des fosses n" 3, 4 et 5 de celle de l'Escarpelle, avec lesquelles les premières se raccordent, et les caractères des accidents qui les affectent paraissent démontrer qu'elles constituent un même faisceau en place, et qu'on ne saurait nullement considérer comme faisant partie d'un lambeau de poussée, les veines situées, dans la concession d'Aniche, au midi de la zone de brouillages, qui est caractérisée, surtout aux fosses de Dechy et de Saint-Réné.
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Cette zone de brouillages aurait réellement produit un affaissement relatif de la partie méridionale de la cuvette. Il. en serait de même du cran de retour , dont le rejet