Annales des Mines (1895, série 9, volume 8)
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NOTICE SUR LÉS TERRAINS A PHOSPHATE
DE LA RÉGION DE SIDI-ATSSA (ALGER).
Au-dessus de ces 4° Calcaires durs coquilliers (d). calcaires à Nummulites et à phosphates, reposent d'autres calcaires très durs, cristallins, fossilifères, renfermant avec Nummulites irregularis, Ostrea bogharensis, Turritella sp. , nombreux gastropodes ,huîtres épaisses, etc. Leur
au même niveau. Mais ces couches de phosphates sont plus dures, plus sèches, et d'une teneur moyenne beaucoup plus faible que celles de la région de Boghari, et à
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épaisseur est d'environ 20 à 30 mètres. A leur base se trouvent quelques intercalations marneuses avec silex rares. 5° Calcaires à Mtmmulites (e)-. La partie supérieure passe à des calcaires blancs, en bancs plus épais, semblables à ceux de l'assise supérieure de Tébessa, de Birin, etc., plus ou moins pétris de Nummulites. On peut
évaluer à 40 mètres l'épaisseur de ces calcaires. En somme, on retrouve ici la même succession, avec une épaisseur plus grande, dans chaque assise, que dans la coupe indiquée ci-dessus à Sidi-Aïssa. On peut également reconnaître une grande analogie avec les calcaires du Dyr de Tébessa.
Suessonien supérieur. - lu-dessus de cette zone se trouvent les grès du suessonien supérieur f, qui paraissent
reposer en concordance sur la série des assises précédentes. Ces grès couronnent le Djebel-Amris, le Mazem-
el-Kébir, et une partie du relief entre Sidi-Aïssa et le Djebel-Amris..
Le Djebel-Amris est limité par deux failles indiquées dans la fig. 4.
Résumé. - Le suessonien inférieur de cette zone de Sidi-Aïssa , présente, à des degrés différents, une ou plusieurs couches phosphatées, soit au-dessous des silex,
soit dans les couches immédiatement supérieures, et par suite confirme la répartition de ces zones phosphatées
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plus forte raison, elles ne peuvent soutenir la comparaison à ce point de vue, avec les couches à phosphates des régions de l'est. Par suite de leur distribution irrégulière et de leur faible importance, ces couches phosphatées sont inutilisables au point de vue industriel. Il est intéressant de constater ici la présence constante des couches à Nummulites, comparables à celles de Soukahras et de Tébessa, tandis que la région de Boghari en est presque absolument dépourvue. Nous ne saurions manquer de remercier ici M. le lieutenant Pouget, chef du bureau arabe de Sidi-Aïssa, dont l'aimable obligeance a rendu si faciles nos explorations dans cette région.