Annales des Mines (1896, série 9, volume 9)
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LES MINES D'OR
DU TRANSVAAL
-clinal ancien, bien caractérisé dans son prolongement au sud-ouest. Puis, vient une première longue zone Est-Ouest de là
la ligne de chemin de fer de Johannesburg à Capetown .et, plus loin encore, le long de la vallée du Vaal, au sud
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-série des conglomérats, zone on les couches aurifères dessinent des sinuosités que nous avons essayé de mettre en
.évidence et qui, si la carte n'était une simple esquisse encore très imparfaite, se répercuteraient sans doute dans
les contours extérieurs de l'étage. Vers l'Ouest, par ,exemple, l'inflexion brusque des reefs de Luipardsvlei à Randfontein et Middelvlei, à la suite de laquelle ceux-ci paraissent reprendre leur direction primitive, pourrait bien correspondre à quelque accident N.-E S.-0, marqué
un peu plus au nord par le contact anormal du granite _avec la dolomie sans intercalation de conglomérats du côté du Limpopo.
Il est difficile d'affirmer si le granite est antérieur ou postérieur à la série des conglomérais; cependant le métamorphisme extrême de tous les terrains du Witwatersrand
(schistes, grès,. etc.) pourrait tendre à faire supposer le granite postérieur. C'est également ce qui résulterait de la carte de M. Draper, pour le dyke granitique, le long duquel, de l'Est à l'Ouest, il a dessiné un rejet de tous les terrains. .
Après ce rejet, la série des conglomérats (que nous !!
,envisageons en ce moment dans son ensemble, sans nous préoccuper d'y rechercher les couches aurifères) reprend S.0, formant une crête anticliavec une direction N.-E. nale bien nette jusqu'à Buffelsdoorn et Klerksdorp et se continue plus loin encore à l'ouest du Vaal dans la direction de Kimberley.
Le pendant géologique de cette zone des conglomérats se retrouveau sud du synclinal, avec une direction S.-0., mais plus rapprochée de la également N.-E. ligne Nord-Sud de Nigel à Heidelberg, puis vers le. confluent de la Klip River avec le Vaal (Vereeniging), sur -
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.de laquelle on retrouve ces quartzites adossés à un granite. Quand on examine sur la carte la disposition d'ensemble ,de ce synclinal, on voit que, dans l'Est, les deux branches
Pont l'air de se rapprocher l'une de l'autre, les dépôts de terrains supérieurs (dolomie et série de MagaliesIerg) disparaissant entre elles. Il est possible, comme
- nous le disions plus haut, qu'il y ait, en effet, de ce
-côté un surélèvement transversal qui amène la fermeture des Courbes de niveau représentées par les affleurements
'des couches de conglomérats et, par suite, leur inter. .ruption momentanée; mais il est fort possible Atissi que
,ce rapprochement ne soit qu'une apparenc0 duta à ,disparition par érosion dos terrains supérieurs ; en tout ,cas., la direction des reefs aux extrémités semble bien -tprouver que leur raccordenmt ne Peut se faire aussi vite (qu'on le suppose généralement, c'est-à-dire directement do Mudderfontein au Nigel et, quand même la courbe se fermerait, nous venons de faire remarquer qu'elle aurait des chances peur se rouvrir un peu plus loin sur le prolongement du même synclinal. A. travers cette série de conglomérats D011s venonS d'indiquer l'allure générale et- que nous étudierons tillé-rieureipent en détail, on peut établir la coupe suivante ((de bas en haut), coupe très théorique, puisque, comme nous l'avons déjà dit, il existe des variations constantes ,d'un point à l'autre dans l'épaisseur, le nombre et les intervalles des bancs, Mais qui donnera néanmoins une certaine idée de leur disposition réciproque -
Granite. tQuartzites blancs -
350 mètres. Grès et schistes ferrugineux (détaillés dans la coupe VU par la ferme de Doornfontein).... 470 » Quartzites au mur du!reef de Rietfontein ou de Geldenhuis valley environ 1.200 mètres. Tome IX, 1896.
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