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LES MINES D'OR

DU TRANSVAAL

le Rand; Mais, comme la dolomie repose en stratification discordante sur les quartzites, ce n'est pas là une objection absolue à l'assimilation souvent proposée du reef de Buffelsdoorn avec le Main-Reef; car elle peut se trouver venir ainsi en contact avec des couches plus ou moins éle-

laisser, sans les prendre, bien des parties relativement riches. Il semblerait pourtant qu'une étude un peu plus attentive et plus théorique du minerai (étude- qui n'est, en aucune façon, dans les goûts ni même à la portée de la majeure partie des ingénieurs anglais du Transvaal), pourrait rendre l'abatage plus rationnel. Lorsqu'on exa7 mine, eh effet, les quartzites aurifères de Buffelsdoorn, on s'aperçoit que l'or y est, comme partout, associé à la pyrite, et cette pyrite, bien que peu visible, se concentre

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vées de cet étage. A Buffels doorn Estate (*), on exploite seulement un reef

appelé White reef (couche blanche); mais, à 20 mètres

au mur (N.-0.), existe un autre reef à très gros galets .exploité, le North reef,. et, 120 mètres plus loin dans la

même direction, on rencontre un reef à petits galets appelé Red-Reef (couche rouge), auquel on attache une importance, peu justifiée jusqu'ici par les faits, sur certaines concessions voisines. A 30 mètres au sud du White

reef,, se trouve également un reef à gros galets sans valeur ; puis vient une crête de quartzite très nette et, 1.200 mètres environ de distance, un reef presque horizontal assimilé au Black reef. Le White reef, dans les travaux actuels de Buffelsdoorn,

suivant certaines veinules ou, par un phénomène curieux que nous constaterons également à l'Orion, elle est très fréquemment accompagnée d'une matière charbonneuse noirâtre, ayant petit-être exercé une action sur la précipitation de l'or (*). Ces veinules pyriteuses et charbon-

neuses sont disposées en tous sens dans la roche, non seulement suivant la stratification, mais aussi transversalement (**). Elles semblent pourtant particulièrement

présente un aspect extrêmement particulier, tout diffé-

abondantes à la base des quartzites, où, en même temps, on rencontre quelques rares galets. Quand .on les trouve ailleurs, il semble également. qu'elles accompagnent un

rent de ce qui existe dans le centre du Rand, et dont nous n'avons guère trouvé jusqu'ici l'analogue (encore avec de grandes dissemblances) qué dans l'Est, vers

quartzite environnant. Au mur, le banc de minerai semble généralement assez

Modderfontein ou Rietfontein. Au lieu d'être un conglomérat, c'est presque partout un simple quartzite, qui ne

grès plus grossier formé d'éléments plus gros que le bien limité; mais au toit, il passe progressivement au quartzite stérile. Son épaisseur exploitée, qui est Considé-

se distingue en rien au premier abord des quartzites encaissants (bien que, vers l'Ouest, il commence à se 'charger un peu de galets) (*"). Il en résulte une- très

rable, mais contient des quantités très fortes de roche absolument stérile, atteint souvent 6 ou 7 mètres. Il est traversé par des veines de quartz de 8 à 10 centimètres

grande difficulté pour suivre le minerai dans la mine, et

de

les erreurs de ce chef paraissent .être fréquentes : on exploite constamment de la roche stérile, tandis qu'on doit (*) Éch. 1482 (1 à. 20).

(") 11 ne serait pas impossible que ce quartzite se transformiit en conglomérat à. une certaine distance.

large, avec cristaux de pyrite de cuivre, galène,

blende (parfois même d'or) assez volumineux et salbandes argileuses, c'est-à-dire présentant quelques caractères (*) A Kongsberg en Norvège, on retrouve de même de l'anthracite dans des filons d'argent qui se présentent sous forme de veines d'une minceur extrême. (") Éch. 1483 (7 ê. 11).