Annales des Mines (1896, série 9, volume 9)
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LES MINES D'OR
-L'une des disposition S leS plus habituelles de -cette' pyrite est même de former une enveloppe autour des- galets; 'en
143 cyanurée (*).. Nous avons constaté le fait nous-même surDU TRANSVAAL
des concentrés venant de la Wemmer -et tenant 9 grammes-
sorte ,que, dans la zone d'altération superficielle, où ces galets se détachent aisément de la masse. on trouve parfois, dans le. vide laissé par le galet- retiré, un enduit aurifère ; il semble donc, dans ce cas, que la surface des galets ait eu sur la pyrite une action précipitante, comme on en constate une dans tous les filtres à galets, par lesquels on fait passer une dissolution' métallique ; et *ces divers faits, dont nous aurons à tenir -compte, joints à l'observation fondamentale que les galets ne contiennent jamais d'or, -nous amèneront h penser qu'il y a eu, dans cette formation (comme on l'a d'ailleurs souvent admis aussi, même pour les placers), autre chose qu'un simple phénomène de transport -et de préparation mécanique de filons de quartz aurifère détruits. Pour déterminer cequi est relatif: aux minerais, nous ajouterons seulement qu'on y trouve assez souvent ..des
d'or .à la tonne, qui ne renferment pas trace de cuivre, de zinc et de plomb ; l'analyse faite à l'École des Mines a
développements -de 'mica secondaire: ou de talc le long des fissures (*), du mica blanc microscopique. réparti dans la roche, et des veines de quartz blanc laiteux de 6 à 10 centimètres, contenant parfois divers sulfures métalliques ou
évident : .ce sont les modifications en profondeur, non dela teneur. du minerai qui nous occupera seulement plustard, mais de la structure du conglomérat, qui lui est, en. soit qu'il y ait eu précipitation contoute hypothèse, temporaine de l'or et des galets, soit qu'on ait affaire à une, intimement liée. Nous nous imprégnation postérieure, sommes demandé, et nous avons cherché à observer danstoutes les mines que nous avons visitées si, à mesure que l'on s'enfonçait, il ne se produisait pas quelque changement. dans la structure, la dimension, l'état plus ou moins arrondi.
même de l'or cristallisé, bien qu'on les considère,. d'une façon générale,: au point de vue pratique, comme stériles.
En dehors >de l'or et de la pyrite de fer,. qui peut arriver à constituer 30 p.100 de sa masse, le minerai du Witwatersrand est remarquablement pauvre en autres métaux : ce qui contribue peut-être à la facilité de son
traitement par le cyanure de potassium. D'une façon générale, on nous a. dit, dans la plupart des mines, qu'on n'y avait jamais .reconnu la présence d'aucun métal, si 'ce n'est
de traces d'argent ou de 'cuivre, ces dernières parfois visibles -Sur le zinc qui précipite l'or de sa dissolution (*) Voir, par exemple, les échantillons 145342, 1451A, etc.
seulement trouvé 4 p. 100 d'arsenic. C'est uniquement. dans les veines de quartz secondaire mentionnées plus haut. qu'on trouve parfois d'autres métaux : ainsi nous avons.
recueilli de la galène et de la blende à la Buffelsdoorn de la chalcopyrite à la Robinson; des cristaux de pyriteet de blende à la CroesuS (3e niveau est, .sur le South_
reef). M. Schmeisser a signalé, en outre (**), la présence d'un peu de blende à _Alexandra Estate et Rietfontein et des traces d'antimoine dans l'ouest du Rand, Enfin, nous avons signalé plus haut la présence des métaux:
étrangers dans le minerai, plus réfractaire à la cyanura-lion, de l'Orion.
Il nous reste à dire un mot d'une question qui présente un intérêt pratique aussi bien que théorique- -
des galets, changements qui auraient pu être des indice d'une modification corrélative dans les conditions ayant. produit le dépôt aurifère. Il y. a, au point de vue de l'interprétation géologique(*) Voir par exemple à l'United Main-reef Roodeport. (") Loc. cil., p. 55.