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LES MINES D'OR

DU TRANSVAAL -

munissant seulement d'un ressort pour leur permettre de s'écarter devant un caillou trop dur, il les fait mouvoir par deux poulies indépendantes. Le minerai broyé va à une cuve rectangulaire, où il est traité, pendant 80 heures,

ainsi que les pilons de la Crown reef, lourds de 451 kilo-

par une liqueur cyanurée, qui lui arrive d'abord après avoir passé par deux cuves semblables, c'est-à-dire très appauvrie, puis après en avoir traversé une seule, et enfin -directement.

Cette usine. de Rip n'avait même pas encore commencé à fonctionner quand nous l'avons visitée ; aussi, malgré

le grand intérêt de ces tentatives, ne peut-on les considérer comme ayant reçu la sanction essentielle de la pratique ; nous revenons donc à l'étude du seul procédé

généralement adopté jusqu'ici : le broyage par les pilons après concassage préalable. Les pilons employés au Transvaal sont tous du même type classique, d'autant plus semblables entre eux qu'ils proviennent en général des mêmes maisons : Fraser and Chalmers de Chicago, Sandycroft de Chester (Angleterre), accessoirement Krupp de Magdeburg, etc. ; ce sont des batteries de cinq pilons, dont on vise de plus en plus à augmenter le poids, en même temps qu'on diminue le 'degré de finesse du broyage, en augmentant le diamètre des mailles de la toile métallique, par laquelle s'échappe la lavée. Au début, on a employé des pilons de 203 kilogrammes (450 lbs), qui convenaient bien pour le minerai friable oxydé de la surface, mais sont devenus impuissants à broyer les roches très dures, que l'on extraira uniquement, désormais ; aujourd'hui, on considère, comme la meilleure dimension, celle (pli correspond à un poids de 476 kilogrammes (1.050 lbs) et, dans la nouvelle batterie de la Modderfontein, on a été à 566 (1.250 lbs). Le nombre de tonnes broyées par jour et par pilon s'accroit nécessair,ement en même temps que le poids des pilons, et c'est -

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grammes, broient 4'1,64, tandis que ceux de la Nig-el, lourds de 340 kilogrammes, broient seulement 2`m,45 Cependant, il est évident qu'il y a une limite à cet accroissement et que les trop gros pilons présenteront, dans leur fonctionnement, des difficultés qu'on ne rencontrait pas avec les petits.

Le principal problème à résoudre avec les pilons est de ne broyer ni trop ni trop peu, c'est-à-dire de régler les carnes et l'écoulement du minerai, de manière qu'une fois réduit en poussière suffisamment fine, celui-ci ne reste pas -

indéfiniment sous les bocards, qui alors, non seulement fournissent

du travail inutile, mais font même de la

besogne nuisible ; car ils écrasent l'or et les quartzites, et produisent à la fois de l'or flottant et des slimes : donc,

de toutes façons, une perte en or. Dans ces appareils, les ruptures de pièces sont également assez fréquentes ; mais, étant donné que tous sont du même type et viennent à peu près des mêmes maisons, il est facile d'avoir

immédiatement les pièces de rechange, sans qu'il en résulte un arrêt dans le travail. D'une façon générale, les quelques chiffres Suivants, représentant la moyenne de tout le Rand, montreront comment, avec les développements successifs de l'indus-

trie, le rendement par jour et par pilon s'est accru :très fortement, en même temps que le nombre des pilons lui-même NOMBRE DE

pilons en marche

Janvier 1891 Janvier 1892 Janvier 1893 Janvier 1894 Décem. 1891... Août

1895

Novem. 1895

.....

1412 1560 1914 2169 2265 2565 2870

TOSSES METR/QUES

broyées par jour et par pilon

moyenne 2.50 2.00 3.30 3.32 3.38 3.75 3.81