Annales des Mines (1896, série 9, volume 9)
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LES MINES D'OR
DU TRANSVAAL
incitent en liberté- une certaine proportion d'acide cyanhydrique gazeux et forment avec l'or un acide auricyan--
présentent une perte de cyanure aurifère, c'est-à-dire, - à. la fois, d'or et de cyanure, et l'on a également réduit et
hydrique AuHCy'L, que le zinc ne précipite pas. La présence.
simplifié la main-d'oeuvre, dont le rôle a toujours été,
de métaux étrangers, tels que le cuivre, pourrait égale-ment avoir des inconvénients ; mais, comme nous l'avons .dit déjà, dans les minerais du Witwatersrand, ces métaux
dans cette opération, assez insignifiant, ainsi que la durée
font à peu près complètement défaut ; de telle sorte qu'avec
dans ces derniers temps, de tels perfectionnements qu'il ne parait plus en rester de bien importants à introduire et qu'une, majoration des bénéfices de ce chef semble beaucoup moins à espérer que celle qui résultera probablement peu à peu du traitement des slimes et d'amélio-
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la cyanuration on arrive, dès aujourd'hui, et bien que les slimes restent encore Inutilisés, à retirer 80 à 85 p. 100 de l'or total. Il n'y a guère que quelques mines, commel'Orion, où la présence du cuivre réduit un peu le ren-
des opérations qui entraîne naturellement une augmen-
tation du matériel. Sur tous ces points, on a réalisé,
ou d'économies
dans le travail des mines (*).
dement. Nous allons, examiner successivement : 1° la dissolution de l'or dans le cyanure ; 2° la précipitation.
rations
Au point de vue de.. la dissolution de l'or dans le cyanure, les progrès récents ont consisté, -avant tout, dans. une classification préalable des tailings par grosseur et densité de grains, chaque classe exigeant un contact avec le cyanure d'une durée différente, et d'autant plus long
Rand Central Ore Reduction CY, en ,mentionnant, che-
que la substance est plus fine, de telle façon qu'on peut, dans.
gés de slimes, salis par des matières organiques (**) ou des.
chaque cas, réduire le temps de l'opération au minimum,. et faire de ce chef une économie dans les installations, la Main-d'oeuvre et même la dépense de cyanure. On a également diminué, de plus en plus, le titre des dissolutions cyanurées et dissolvantes et, dans cet ordre d'idées, l'emploi de l'électricité comme précipitant a permis d'arriver à des liqueurs extraordinairement diluées. (jusqu'à un dix-millième), ce qui rend la perte de cyanurepresque insignifiante. En outre, on a, par toute une série
acides, qu'elle achète à diverses mines, celles-ci n'en
d'artifices, multiplié les contacts du minerai avec l'air (la présence de l'oxygène étant, d'après la formule, même, nécessaire pour la dissolution) et régularisé l'action des liqueurs cyanurées. Enfin, accessoirement, on aperfectionné la confection des cuves où se fait la réaction, de manière à surveiller et éviter les fuites, qui re-
Nous pouvons prendre comme premier type le traite-
ment très perfectionné organisé dans les mines de la min faisant, les variantes adoptées dans telle ou telle autre installation.,
La Central Ore Reduction C, a installé une organisation particulière pour traiter de mauvais tailings, mélanayant individuellement pas des quantités suffisantes pour employer le traitement compliqué dont nous allons parler ; nous nous trouvons donc là dans le cas le plus difficile,. qui, par de simples suppressions d'appareils ou d'opérations intermédiaires, peut se ramener aisément aux conditions habituelles. Les tailings, élevés par un monte-charges, passent d'abord (*) Nous ne parlerons pas des dissolvants de l'or autres que le cyanure de potassium, chlorure de soufre, etc., préconisés à grand fracaspar quelques personnes et dont l'emploi n'est encore qu'une pure conception théorique. (..) La présence de matières organiques ou de bois dans les cuves decyanuration est très à éviter, puisque ces substances réductrices précipiteraient aussitôt un peu de l'or entré en dissolution, qui pourrait trouver perdu.