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Annales des Mines (1896, série 9, volume 9)

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NOTE SUR UN AUTO-CAPTEUR

NOTE SUR UN AUTO-CAPTEUR

cade, sont reliées, d'une part, au récipient A par les tubes

t1,12,...1, d'autre part au vase B par les tubes T T2, de chaque éprouvette sont placés au sommet et à la base

rr.

sur les tubes des robinets r,r

1m 1

2

T), jusqu'à hauteur de la tranche (Ti, T2, /2, supérieure de A. On ouvre alors le robinet -d'écoulement R2, dont la section de passage est déterminée pour des prises d'une durée donnée ; le volume d'eau contenu dans l'éprouvette n° 1, .

augmenté de celui que renferme le régulateur A entre les deux plans horizontaux Inn, min s'écoule dans le vase B et vient obstruer l'orifice inférieur du tube à air T à l'instant oit le liquide arrive au niveau min,. On a ainsi, comme dans le cas théorique supposé plus

T,

I

(t

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A 11,

t

haut (fig. 1), réalisé,-en un -temps donné, une prise de gaz

d'un volume donné, avec obstruction hydraulique à la base et au sommet de l'éprouvette. Dès que le niveau de l'eau s'est abaissé dans le régulateur en-dessous du plan min le flacon n° 2 commence à se vider à son tour, et les mêmes phénomènes de cap-

nn

tage, accompagnés d'une fermeture automatique, se reproFIG. 2.

duisent jusqu'à lu dernière éprouvette de la série.

Les tubes ttr ...,t servent à l'écoulement de l'eau contenue dans les éprouvettes 1, 2, 3, ..., n, dans la clepsydre

régglatrice A; ils sont à dessein recourbés en LI Les T, qui débouchent dans le vase B à des hauteurs variables en partant du fond, servent à l'aspiration de l'air grisouteux ou d'un gaz quelconque. Les éprouvettes sont placées à des hauteurs telles que la tranche supérieure de l'une quelconque d'entre elles soit au même niveau que le plan des orifices du tube en U de la précédente : ainsi, l'éprouvette le 2 a son couvercle dans le plan horizontal min, des orifices du tube 4 d'écoulement d'eau de l'éprouvette n° I. Cette description permet de comprendre aisément 'le fonctionnement de l'appareil. Le robinet R, étant fermé,

CONSIDÉRATIONS G-ENÉRALES.

'tubes T n,

et les robinets r

r étant ouverts, on remplit

d'eau, par exemple, à l'aide d'un entonnoir se fixant sur

la.

clepsydre, les éprouvettes 1, 2, 3, ..., n, et les tubes

Les éprouvettes ont la forme de cylindres Éprouvettes. de hauteur aussi faible que possible, de manière à ce que la vitesse d'écoulement, pendant la durée de la prise, reste sensiblement uniforme, et ne soit point trop influencée par la variation de la charge motrice. On pourrait faire usage du vase de Mariotte : mais la différence entre les vitesses d'écoulement, initiale et finale, est si faible qu'on peut, sans grand inconvénient, conserver aux éprouvettes la forme qui leur a été donnée. Le volume de gaz capté par chacune d'elles est cons-

tant et s'élève à 250 centimètres cubes, dans l'appareil représenté par les fig. 1 5 de la Planche VII.