Annales des Mines (1896, série 9, volume 9)
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LES MINES D'OR DE L'AUSTRALIE
LES MINES D'OR DE L'AUSTRALIE
-changements de structure sont, d'ailleurs fréquents dan, un même gîte. c'est de l'or gros. Il L'or est souvent visible à se présente sous divers aspects ; tantôt ce sont des pépites plus ou moins grosses, tantôt des filaments isolés ou réunis dans des cavités qu'ils tapissent à la manière d'une mousse ; le plus souvent, ce sont des mouches fines. Avec l'or, on trouve des cristaux ou des mouches de pyrite de fer, de pyrite de cuivre, de pyrite arsenicale, de galène, de blende, de mispickel. Dans la plupart des mines, les pyrites indiquent toujours la présence de l'or. Les gîtes du silurien supérieur sont surtout riches en pyrites et se rapprochent de la catégorie des quartz réfractaires à l'amalgamation, qui nécessitent des teneurs plus fortes que les quartz ordinaires pour pouvoir être traités industriellement. Dans le silurien inférieur l'or est, au contraire, facilement amalgamable, free C'est ainsi que les teneurs moyennes des quartz traités sont, dans le silurien supérieur, de 21gr,7 à Beechworth, et de 24gr,7 dans le Gippsland ; elles sont beaucoup plus faibles dans le silurien inférieur, et l'on trouve pour Ben-
un filon considéré isolément, elle l'est également sur l'ensemble des filons d'une région. Soit dans le silurien inférieur, soit dans le silurien supérieur, dans les schistes ou dans les diorites, les reefs ou filons, toujours parallèles, se présentent en groupes assez bien définis pour former des zones, des beits. Ces zones sont parallèles entre elles, et leur direction commune est parallèle à la direction des strates du silurien. Les observations faites
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digo 14 grammes, et pour Ballarat seulement 12 grammes,
Distribution de l'or. - L'or est quelquefois distribué dans le quartz uniformément ; le plus souvent, il est concentré clans une zone spéciale, soit au toit, soit au mur, rarement au centre de la veine. Les régions riches affectent la forme de lentilles dis-
continues ou, plutôt, ce sont des colonnes, des shoots de hauteur variée, qui plongent à droite ou à gauche par rapport à la ligne de plus grande pente du plan. Dans le plan d'un filon, ces colonnes riches semblent se reproduire périodiquement, la période étant la même pour les filons d'une région déterminée.
Cette périodicité n'est pas seulement apparente dans
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précédemment sur les parties riches d'un filon s'appliquent
à une zone, c'est-à-dire que, dans une zone, on trouve des colonnes riches séparées par des colonnes pauvres ; les
colonnes riches sont parallèles et généralement périodiquement réparties. Entre les zones riches, qui comprennent chacune un plus ou moins grand nombre de filons, s'étendent des zones sté-
riles renfermant des filons de quartz stériles ; autrement dit, les zones aurifères et les zones stériles sont, elles aussi, périodiquement réparties sur une ligne perpendiculaire à leur direction. Les zones aurifères paraissent moins larges, plus distantes les unes des autres dans le silurien supérieur que dans le silurien inférieur. Quand on examine l'ensemble des affleurements des filons dans une région, on constate l'absence de fractures donnant lieu à dés croiseurs ; toutes les traces des filons sur le sol sont parallèles. Il n'y a donc pas de colonnes riches verticales résultant de la rencontre de croiseurs. Au contraire, dans un plan vertical perpendiculaire à la direction des veines, certains croiseurs, dont la direction est la même que celle des filons, mais dont le pendage est différent, peuvent amener des enrichissements, et les colonnes riches ainsi formées sont voisines de l'horizontale. Ces croiseurs ne constituent pas, en général, des filons
exploitables ; ce sont ou bien de simples plans de glissement, occasionnant dans le filon un rejet qui est une cause de brouillage et, par suite, d'appauvrissement, ou bien de