Annales des Mines (1896, série 9, volume 9)
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CONCLUSIONS DE LA PREMIÈRE SECTION
DE LA COMMISSION DES MÉTHODES D'ESSAI
Épreuve de l'escarpolette.
CHAPITRE HI.
L'épreuve de l'escarpolette, effectuée soit avec un mouton oscillant, soit par simple chute sur le sol, est un essai simple qui donne immé-
ESSAIS DE PERFORATION PAR CHOC.
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diatement une indication importante sur la fragilité de la pièce essayée; mais cet essai n'appelle évidemment pas l'unification,
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L'essai de tir est le seuil essai de perforation par Choc actuellement usité.
Cette épreuve a été bien étudiée au point de vue de l'influence CHAPITRE II. ESSAIS DE PÉNÉTRATION SUPERFICIELLE PAR CHOC.
I° Toute latitude peut être laissée aux expérimentateurs pour le choix du poids du mouton et de la hauteur de chute ; toutefois, cette dernière doit être réglée de façon à éviter les rebondissements du mouton. 20 On peut adopter une forme quelconque de couteau, pour que le volume de l'empreinte puisse se calculer en fonction d'une de ses dimensions. Il faut éviter l'emploi des couteaux à arêtes courbes. Les couteaux" les phis commodes sont ceux qui ont des angles très
c[u'exercent le calibre et le poids du projectile, ainsi que la vitesse de tir par rapport à l'épaisseur de la plaque à traverser. 11 serait à désirer qu'on pût apprécier- également l'influence de la dureté superficielle et de la masse de la plaque, et qu'on pût reconno.itre s'il existe quelques relations entre la résistance à la perforation et les résultats des essais divers brusques ou gradués, auxquels on veut soumettre des échantillons détachés de la plaque. La Commission émet le voeu que des expériences soient poursuivies à ce point de vue.
TROISIEME CLASSE
obtus dans les deux sens, parce qu'ils donnent des empreintes plus longues à égalité de volume, qu'ils évitent le gonflement de la surface
et les écarts latéraux. 3° Pour éviter toute perte de force vive dans le choc, le couteau doit être fixé très solidement au mouton. 4° On doit chercher à avoir une empreinte aussi longue que possible, afin de diminuer l'erreur relative sur la lecture, dont l'approximation absolue peut être fixée à O"°',1 ; en 'conséquence, le travail de chute devra croitre avec la résistance du métal. 5° L'éprouvette doit être solidement maintenue sur l'enclume au moyen de griffes ou de colliers ; sa face supérieure doit être horizontale, et l'emplacement de l'empreinte, seigneusement poli.
Le couteau ne doit pas se déformer au choc ni s'égrener sur
les
arêtes.
6° Le seul résultat indépendant des divers éléments de l'épreuve
étant le rapport du travail de chute au volume de l'empreinte, on devra toujours le calculer et l'enregistrer pour avoir la possibilité de faire des comparaisons.
Étude de la dureté et de la fragilité. CHAPITRE PREMIER. DÉFINITIONS ET MÉTHODES DE MESURE PROPOSÉES.
La définition précise des propriétés de dureté, de fragilité, et de plasticité, est une question de terminologie technique, dont l'examen est réservé pour une session ultérieure. En dehors de ces études théoriques, il est intéressant d'effectuer certelins essais pratiques pour apprécier la dureté par striage, la résistance à l'usure par frottement, la fragilité après écrouissage et la fissilité. CHAPITRE II.
7° La Commission émet le voeu que l'on pratique, concurremment avec
les essais de pénétration par choc, des essais de pénétration par compression graduée,
ESSAIS DE DURETÉ PAR STRIAGE ET DE RÉSISTANCE A L'USURE.
I° La Commission estime que l'application de la méthode sclérométrique est susceptible de donner des résultats intéressants pour l'appréciation de la qualité des métaux, spécialement avec les aciers de nuanceS dures,