Annales des Mines (1896, série 9, volume 9)
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LES TRAPPES D'EXPANSION DE VAPEUR
DES FOURNEAUX DE CHAUDIÈRES
ture permanente VV, qui offre 0m,875>am,20 de section libre. Le coffrage est profilé de manière à présenter partout une section au moins égale. La. trappe, ainsi disposée,
équivalentes à sa pleine ouverture : résultat que semblent pouvoir procurer, au moins d'une manière approchée, des trappes suffisamment larges et judicieusement disposées.
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n'a pas besoin de joint étanche; une très légère dérivation du tirage par l'interstice de son pourtour étant sans inconvénient; aussi s'est-on dispensé dé la faire porter dans une gouttière à sable. La pression nécessaire pour soulever un pareil clapet dépend de son poids et de la paresse des charnières. Ce dispositif a été pour la première fois dans le cas de fonctionner le 6 novembre 1895. Au septième élément, à partir de la gauche, d'une des chaudières B 9 auxquelles il a été appliqué, le septième tube à partir du bas s'est ouvert sur environ 30 centimètres de longueur, avec 10 centimètres environ de bâillement maximum. Le générateur était en plein fonctionnement. Il est à peine sorti une grosse bouffée de vapeur dans la chaufferie.
Puis, les 1" et 7 février 1896, nouvelles ruptures de tubes à ces chaudières : la première fois sur 28 centimètres de longueur avec 6 centimètres de bâillement, la seconde fois sur 25 centimètres avec un bâillement de 40m,5 « Dans les deux cas, dit M. Bochet, le générateur était en pleine marche, les fermetures de portes de foyer
et de boites à tubes ont résisté, et il n'est sorti par les portes de cendrier, quine sont pas à fermeture automatique, que de faibles bouffées 'de vapeur ou de flamme. »
A la vérité, avec ce type detrappes, on ne peut dire si ces appareils ont fonctionné ou non, puisque leur soulèvement, à l'intérieur du coffrage qui les recouvre, ne laisse aucune trace après coup. Les générateurs étant en pleine
Marche, il est possible que tout ou partie du flux de vapeur se soit écoulé à la faveur de la large ouverture du registre ; mais, en ce cas, l'innocuité des trois accidents montre qu'il eût suffi, si le registre avait été étranglé, que les trappes offrissent à l'évacuation de la vapeur des facilités
OBSERVATIONS GÉNÉRALES.
Il est inutile de s'appesantir sur la comparaison des deux
systèmes précédents, dont les avantages et les inconvé-
nients respectifs sont faciles à saisir. A choisir entre les deux, la préférence dépendrait des conditions locales de l'installation, notamment de l'aération de la chaufferie et des dispositions des carneaux de fumée. Les solutions applicables peuvent, d'ailleurs, et doivent varier avec les formes des chaudières. La Compagnie Babcock et Wilcox, par exemple, à la suite d'une étude récente de la question, a décidé de placer dorénavant des trappes d'expansion, à
droite et à gauche des corps supérieurs de ses générateurs, dans la partie des maçonneries latérales oit étaient autrefois ménagés de simples ouvreaux de ramonage. La
5, Pl. XIII, indique cet emplacement, où, la trappe d'expansion reposant sur un cadre incliné, des précautions particulièrement attentives devront être prises pour prévenir sa chute dans la chaufferie. fig.
Il ne faut pas oublier que l'installation des dispositifs de ce genre n'est que la moitié d'un programme, dont l'autre moitié consiste à barricader solidement les façades des générateurs (*). Pour les portes de boîtes à tubes, une
des meilleures solutions parait consister à assurer leur fermeture par l'addition d'une barre horizontale, solidement reliée, à droite et à gauche, à l'ossature métallique du fourneau. Pour les ouvertures de chargement des foyers, lorsqu'il est fait usage de foyers ordinaires à (*) Il importe aussi que la construction des fourneaux ne comporte nulle part de pièces (briques ou autres) susceptibles d'être enlevées et projetées dans la chaufferie.