Annales des Mines (1896, série 9, volume 9)
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LES TRAPPES D'EXPANSION DE VAPEUR
RECHERCHES SUR L'ÉCHAUFFEMENT DE L'AIR
grilles, la disposition autoclave des portes s'ouvrant vers l'intérieur est assurément à recommander. On a donné, dans l'étude rappelée au début de ces notes, le dessin de
RECHERCHES EXPÉRIMENTALES
la porte de ce genre maintenant employée par MM. Delau-
SUR
nay-Belleville; on trouvera ici, Pl. XIII, fig. 6 et 7, et Pl. XIV, fig. 1 et 2, les dispositions adoptées par
L'ÉCHAUFFEMENT DE L'AIR
M. Roser et par la Compagnie Babcock et Wilcox. Ces portes sont à fermeture autoclave, mais non automatique : un nouveau perfectionnement doit consister, sui-
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PARCOURANT UN TUYAU hiAINTENII EXTÉRIEUREMENT
A UNE TEMPÉRATURE DÉTERMINÉE
vant une remarque de M. Bochet, à les disposer de manière que si, lorsqu'elles sont ouvertes, une pression se produit à l'intérieur du fourneau, elles tendent à se fermer automatiquement et soient toujours libres de le faire. On parera peut-être ainsi au cas où, une rupture de tube survenant pendant le chargement du foyer, le chauffeur est exposé au danger le plus grave, comme l'a malheureusement prouvé un accident mortel survenu, lui aussi, à Paris, le 12 janvier dernier. Enfin, quant aux cendriers, le mieux serait évidemment, ainsi qu'il a été dit dans la première étude, de ne pas leur laisser d'ouverture permanente dans la chaufferie; toutefois, les constructeurs espèrent réaliser, sur ce point, la sécurité nécessaire, en les munissant de portes 'oscillantes ou de trappes de sûreté spéciales, articulées autour d'un axe horizontal, et destinées à se fermer sous le moindre courant de gaz qui se ferait sentir, à l'envers du courant d'air normal, de la grille vers la chaufferie. On a donné déjà, à cet égard, la solution de la maison Belleville ; les fig. 3 à 6, Pl. XIV, représentent celles
auxquelles M. Roser et la Compagnie Babcock et Wilcox se sont arrêtés.
La pratique montrera si, pour les ouvertures de cendriersi Ces dispositions suffisent.
APPLICATION A L'ÉTUDE DE LA POSSIBILITÉ
DE LA TRANSFORMATION DE LA LOCOMOTIVE EN MACHINE A CONDENSATION
Par M. CARCANAGUES, Ingénieur des mines,
Ingénieur principal de la traction de la C' des ch. de fer P.-L.-M.
But des recherches. Le bénéfice de. la condensation de la vapeur d'échappement a été jusqu'ici réservé aux machines fixes- et aux machines marines, en raison de
l'iMpossibilité, au point de vue économique, de faire accompagner les machines montées sur roues de la masse d'eau nécessaire. Cette difficulté n'existerait plus s'il était pratiquement possible d'employer comme réfrigérant l'air au lieu de l'eau. Une locomotive qui serait munie d'un condenseur à air
se trouverait dans le cas d'une machine de bateau qui trouve toujours à sa proximité l'eau nécessaire au fonctionnement de son condenseur. Il est clair que, si l'on reçoit la vapeur d'échappement d'une machine dans un espace traversé par un faisceau tubulaire dans lequel cir-