Annales des Mines (1896, série 9, volume 9)
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RAPPORT A LA COMMISSION DU GRISOU
LE FORMÉNOPHONE DE M. HARDY
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deau,. côte à côte avec un deuxième tube identique, où doit passer le deuxième courant gazeux. Enfin, le gaz se rend dans le tuyau d'orgue J, qui est enfermé dans une, enveloppe cylindrique non étanche, et de là, par l'orifice K, s'écoule librement - dans l'atmosphère. - La soufflerie F' aspire de l'air pur, qui a été pris au jour, débarrassé de son acide carbonique par un barbotage dans une solution de potasse et enfermé dans une enveloppe étanche. Cet air pur arrive à la soufflerie F' par les.
qui terminent les_ deux tubes dd communiquent à l'air du
tubes aa. De la soufflerie il se rend au régulateur de pression H', -muni d'une soupape de sûreté G communiquant avec l'enveloppe étanche. L'air pur passe ensuite
conservent l'amplitude modérée et constante qui résulte de la superposition de deux sons à l'unisson. Mais, s'il y a des battements, l'amplitude s'exagère et le style perd,
dans le deuxième tube cloisonné du régulateur de température I, et, de là, dans le tuyau d'orgue J', enfermé dans une enveloppé étanche. A la sortie du tuyau sonore, l'air se rend par le tube b dans le récipient c, d'oit il est pris la pression est trop forte à nouveau par la soufflerie dans le régulateur H', l'air pur en excès passe directement, par la soupape de sûreté G, dans le récipient c. En aucun cas, cet air pur ne se mélange avec l'air de la mine. La même quantité d'air pur pourrait donc servir indéfiniment s'il n'y avait à craindre, à la longue, l'influence de l'endosmose gazeuse, à travers les parois de l'enveloppe étanche. Aussi M. Hardy recommande-t-il de renouveler, de temps
à chaque battement, le contact de la vis. Un circuit
à autre, la provision d'air pur, par exemple tous les. mois.
Deux tubes. acoustiques dd pénètrent dans les enveloppes cylindriques qui entourent les tuyaux sonores, et y descendent jusqu'à une certaine profondeur. Ces deux tubes viennent aboutir à un réservoir cylindrique N, ils s'épanouissent, et se terminent chacun par un orifice recouvert d'une membrane. Le réservoir N est le résonnateur. Ses parois latérales sont rigides, mais il est fermé en haut par une membrane élastique. Les membranes
résonnateur les, vibrations des deux tuyaux sonores, et la membrane du résonnateur prend, par suite, un mouvement vibratoire résultant, avec ou sans battements, suivant que les deux tuyaux sonores parlent à l'unisson ou font entendre dés sons de hauteurs un peu différentes.
Un style d'argent très élastique L repose sur la membrane du résonnateur et participe à tous ses mouvements.
Une vis de contact M est réglée de telle sorte que le style reste au contact de la vis tant que les vibrations
électrique, qui comprend une pile P, le style L, la vis M, et le relai télégraphique de l'appareil récepteur, se trouve donc rompu, et l'appareil récepteur fonctionne. Au lieu d'un relai télégraphique, on a figuré, en R, sur le dessin, Mi récepteur téléphonique. Ce récepteur reste muet lorsque les tuyaux sonores vibrent à l'unisson ; mais, .
s'il y a des battements, le récepteur téléphonique les reproduit avec une grande intensité. On peut utiliser le téléphone .tout au moins pour régler la distance entre la vis de contact et le style d'argent. Dans un premier type d'appareil,. M. Hardy avait installé .un microphone sur chacun des tuyaux sonores. Ces microphones étaient placés dans mi 'circuit électrique oit se trouvait également le récepteur téléphonique. On écoutait alors au téléphone le chant même des tuyaux, et les battements se produisaient dans l'oreille de l'auditeur. Le dispositif que nous avons décrit est bien préférable, parce
qu'il permet à volonté, ou l'enregistrement des 'battements par un relai télégraphique, ou le comptage de ces mêmes battements par audition téléphonique. La pile P (pile de ligne) doit être aussi constante que
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