Annales des Mines (1896, série 9, volume 10)
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APPLICATIONS GÉOLOGIQUES
DE LA SPÉLÉOLOGIE
stratigraphiques que fourniront les belles coupes naturelles sur les observations d'ordre tectonique que -des abîmes, peuvent provoquer les parois disloquées et contournées de gouffr-es tels que ceux des Vitarelles, des Besaces et d'Arcambal (Lot), de Saint-Canzian (Istrie), etc., sur l'étude et l'emploi des substances diverses contenues dans les cavernes (argiles, phosphates, salpêtre, guanos; etc.), sur sur l'utilité, pour les l'analyse chimique de leurs eaux,
(14-15 septembre 1852), il fit des observations horaires du baromètre dans l'intérieur de la grotte, tandis que M. Schinko se chargeait des lectures correspondantes au dehors dans le bourg même ; la conclusion générale fut
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ingénieurs, de connaître les vides existants, afin de n'en être point gênés dans l'exécution des travaux publics, sur l'utilisation et l'aménageMent industriels des cavités souterraines et de leurs réservoirs d'eau,
sur la protection
des sources contre la contamination dans les terrains sur la désobstruction des Katavothres et la fissurés, suppression des marais en Grèce, -- sur les expériences de pesanteur et d'électricité à tenter dans les abîmes et Tout un programme d'intéressantes recherches nouvelles est tracé maintenant, grâce cascades souterraines.
aux récents progrès de la spéléologie ; depuis dix ans, ces
progrès ont rompu le charme de terreur, qui jusqu'alors avait écarté l'homme des profondeurs aujourd'hui parfaitement, sinon facilement, accessibles !
DEUXIÈME PARTIE.. VARIATIONS CLIMATÉRIQUES DES CAVERNES.
La météorologie des cavernes n'a été jusqu'ici l'objet que de très insuffisantes recherches. de l'air, je scientifique, celle d'Adolf ne connais qu'une expérience Schmidl, à Adelsberg ; pendant vingt-quatre heures PRESSION ATMOSPHÉRIQUE. - Pour la pression
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que la pression était plus forte et ses variations un peu plus amples dans la caverne. Le temps m'a toujours fait défaut pour exécuter, dans les conditions voulues, des observations de ce genre. J'ai deux remarques seulement à produire.
La première c'est que, dans tous les abîmes verticaux où les mesures directes ont été possibles, les indications du baromètre ont bien coïncidé avec celles des sondages
à la corde ; il est vrai que, dans ces puits droits, l'air extérieur arrive directement au fond: A Jean-Nouveau, par exemple, le baromètre indiquait de 160 à 165 mètres de profondeur, et la corde, 163 mètres ; à Padirac, la moyenne de toutes les lectures est 103 mètres, Chiffre du sondage. Anomalies observées. La seconde, c'est que les deux cavernes où je suis le plus fréquemment descendu (Dargilan
sept fois, et Padirac six fois) m'ont, à plusieurs reprises, montré des anomalies barométriques tout à fait inexplicables. A Dargilan,. notamment, l'une d'elles s'est répétée deux fois dans la grande galerie ; elle me faisait trouver une profondeur de 130 mètres en 1889 et de 80 mètres
en 1896, au lieu de 55 mètres en 1892 (même instrument en 1892 qu'en 1896). Ce dernier chiffre est bien approché de la vérité, puisqu'en 1895 M. Carrière, géomètre expert, dans le travail de précision dont il a été chargé par le tribunal du Vigan, au cours d'un procès, a trouvé 57m,81. Je ne puis imputer à des erreurs de lecture ces accidents réitérés dans des mêmes localités : mais, faute de
précision suffisante, je dois me borner à attirer
l'attention sur cette question.