Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1896, série 9, volume 10)

À l'ItANàMISSiON PWEUMATIQUÉ

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perte de détente, l'air entrant dans l'appareil à la pression atmosphérique et sortant de la machine à la même pression._ Il trouverait donc sa place dans les transmissions à grande distance, pour faibles et moyennes élévations, en pleine campagne ou dans des galeries d'un accès facile, dont il serait utile de renouveler l'air. L'emploi d'un appareil de ce genre formant relui nous a permis de construire une pompe (/g. 4) gui aspire l'eau

d'une profondeur de 15 mètres. Cette pompe est munie de deux conduites: la plus grosse établit la communication avec le clapet E du relai, la plus petite l'établit avec la soupape N. L'une donne passage à l'eau; l'autre à l'air, successivement. La conduite d'air doit être surmontée d'une soupape empêchant l'eau d'y pénétrer, ou doit former au-dessus de la pompe une boucle d'un développement suffisant pour atteindre le même but, car toute aspiration est supprimée si cette conduite se remplit d'eau, et l'eau tend à y jaillir par l'effet des pulsations qui se produisent entre un courant animé d'un mouvement continu et un piston animé d'un mouvement 'alternatif. Lorsque les soupapes du distributeur sont soumises à de fortes pressions, il faut une force considérable pour les

détacher de leur siège. Pour éviter un développement encombrant du flotteur, on le munit alors d'un levier (,g. 5 et 6), qui augmente sa puissance dans la proportion nécessaire.

Le flotteur peut être composé de deux parties G, I, 5) reliées par une tige, la partie supérieure G au-

(fig.

dessus du niveau de flottaison F donnant la poussée ascendante, la partie inférieure I an-dessous du niveau de flot-

taison F donnant la traction descendante. L'éloignement de ces deux parties -augmente l'amplitude du mouvement de la surface liquide et par conséquent le débit. Dans les appareils où le flotteur agit directement sur les soupapes du distributeur, la course du flotteur n'est