Annales des Mines (1896, série 9, volume 10)
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POMPES SANS PISTON
la conduite N au compresseur, sa détente profite à la
machine motrice et lui rend une grande partie du travail de compression (fig.. 3).
A TRANSMISSION PNEUMATIQUE
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'd'écoulement ; par y la capacité de la conduite de retour de l'air à la machine motrice ; par k le rapport 1,40 des chaleurs spécifiques à pression et à volume constants lorsque, la soupape N s'ouvrant, l'air s'est répandu dans la conduite de retour (nous négligeons la petite quantité d'air qui se trouvait encore dans la conduite de retour avant l'échappement), la pression tombe à
V
si V est très grand et v très petit, le rapport
T
est très voisin de 1, et la chute de pression très faible. Le retour d'air a aussi pour conséquence de réduire notablement l'élévation de température produite par la compression, l'air à son entrée dans le compresseur étant
déjà sous pression, au début à la pression p
Si l'on désigne par p la pression maximum de l'air dans l'appareil ; par V le volume d'air qui produit une période
k
y)
VV
qui peut être très voisine de p et à la fin de la période seulement à la pression atmosphérique (ou à celle d'aspiration lorsque le premier appareil est hors de l'eau). L'abaissement de la température produit par la détente est faible aussi, pour les mêmes motifs. Il en résulte que l'écart entre- la température de l'air comprimé et celle de l'air détendu est assez peu important pour que l'emploi d'un réchauffeur d'air soit sans objet (Voir ci-après le chapitre Construction). Dans une installation avec aspiration et refoulement, l'air parcourt un cycle fermé ; mais il faut prévoir des pertes d'air par fuites, dissolution dans l'eau, etc. Pour combler ces pertes, il suffira d'une soupape d'admission de l'air atmosphérique I (fig. 3), réglée de manière à ne donner accès à l'air que sous l'effet d'une aspiration plus forte que celle qui est nécessaire pour remplir d'eau l'appareil. Il en résulte que celui-ci se remplira d'eau, Tome X, 1896.
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