Annales des Mines (1896, série 9, volume 10)
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A TRANSMISSION PNEUMATIQUE
POMPES SANS PISTON
quelconque. En ce cas, et dans d'autres circonstances analogues, il peut être utile de se rendre compte du travail mesuré au frein qui sera nécessaire pour la
Les rapports théoriques de ces deux quantités sont Rapport des pressions
1,5
2
Élévation d'eau ,orrespondante
5 In.
10
20
1
5
6
8
10
15
30
40
50
70
1I0
140
marche du compresseur. Il suffit alors d'ajouter, au travail moteur 590 kilogrammètres calculé plus haut, 25 p. 100
Rapports du travail de compression adiabatique au travail de refoulement 1,2, 1,67 2,08 2,63 2,94 3.33 3,85 4,55 555
représentant les pertes imputables à un seul piston, ce
isolhermique.
qui donne 590 -r- 142 ----,-- 732 kilogrammètres, ou environ 10 chevaux.
La quantité d'air à refouler est, par seconde, de 20 litres, sous pression de 2 kilogrammes, Soit; pour le refoulement seul, 400 kilogrammètres.
Nous_ avons déjà tenu compte des pertes de travail dues aux frottements, aux fuites, etc., enimputant des excédents au volume d'air, et à la charge d'eau ; le travail de compression nécessaire sera donc : 400 X 2,08
832 kilogrammètres.
L'emploi d'un réchauffeur est ici nettement indiqué. M. Kennedy a constaté qu'en chauffant l'air à 160° la puissance indiquée d'un moteur passe de 39 à 54, soit un rapport d'environ 1,40. L'emploi d'un réchauffeur permettrait donc de réduire ,
a
832
119
= 590 kilo,rammètres le travail à transmettre
1 , 40 par le compresseur. Augmentons ce chiffre de 56 p. 100 pour tenir compte
des résistances passives d'un piston compresseur et (l'un piston à vapeur, et nous trouvons pour travail indiqué de la machine à vapeur. 590 --1-- 330 = 920 kilogrammètres. La puissance de la machine motrice devra donc être
de 990 = = 12 à 13 chevaux indiqués. 75 Dans les installations à basse pression, on pourra employer comme compresseur une pompe à-mouvement
elliptique reliée par une courroie à un- arbre moteur
Le rapport-du travail moteur au travail effectif est 732
3><80 2° INSTALLATIONS A MOYENNE PRESSION, AVEC RETOUR D'AIR AU COMPRESSEUR ET COURANT DE REFOULEMENT CONTINU.
Les moyennes et hautes pressions présentent dans la pratique des difficultés provenant des variations de la température de l'air par l'effet de la compression et de la détente. En fait, l'élévation de température produite par la compression adiabatique est limitée par la présence de l'eau. Rapports des pressions paratere initiale: 15° centigrades mpérature /
après compression
ntigrade
après détente
Impérature d'ébullition de l'eau our le nombre d'atmosphères indiqiu, par les rapports ci-dessus.
3
+15° +78 -1-15°
+ 100 +
37
4
7
8
9
10
+ 125 +156 +185 +211 +233 -I.- 254 +271 +285 60
120 +134
80
92
102 -109
116
121 --125
+ 144 +152 + 100 + 165 +171 + 176 +180
Il en résulte que, pour éviter la formation de. glaçons dans les moteurs-pompes, par l'effet de la détente, on les fait marcher ordinairement sans détente, afin que le givre soit lancé au dehors par l'échappement de l'air.
Pour étudier une application de pression moyenne, nous diviserons la hauteur de 80 mètres, que nous nous sommes proposé d'atteindre, en deux sections égales, et, admettant coinme précédemment un excédent d'une