Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1896, série 9, volume 10)

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SUR LES VARIATIONS OBSERVÉES

phosphatés disséminés clans ses calcaires argileux et dans les minerais de fer oolithiques de ses bancs supérieurs.

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DANS LA COMPOSITION DES PHOSPHATES

avec fossiles empâtés, de couleur blanc jaunâtre: p205

fi

FI

fi

28,40 26,40

2,05 2,14

2,53 2,35

0,81 0,91

Les nodules phosphatés du lias ont été, pour la première fois, reconnus par de Bonnard, en 1822, dans l'arrondissement de Semur. Plus récemment, différentes couches ont été découvertes et étudiées par M. Collenot (1872) dans l'étage sinémurien et dans les étages supé-

Trois analyses complètes, de M. Ch. Delattre, achèveront de faire connaître la composition de ces phosphates.

rieurs de la Côte-d'Or et de l'Yonne : elles ont été retrouvées dans la Haute-Saône, la Haute-Marne, les -Vosges, la Meuse et les Ardennes, ainsi que dans le Cher, l'Indre et les Deux-Sèvres. Les gisements de Semur et d'Arnay-le-Duc et plusieurs

Acide phosphorique Acide sulfurique Acide carbonique Fluor

autres parmi ceux qui viennent d'être cités ont, depuis 1876, donné lieu à des exploitations de quelque importance.

L11

Lin

LIV

LV

LVI

27,06

29,71 0,17 2,20 1,55

traces

2,40 1,35 18,00 2,10 2,10

28,59 0,17 2,50 2,40 37,92 0,18 2,47 7,24 14,40 1,60 2,50

99,20

99,97

99,49

traces 2,60 1,75 35,84

Chaux Magnésie Alumine

traces

Oxyde de fer

FI

38,08 2,63 7,45 14,20 1,20 2,30

Ces exploitations s'appliquent presque toujours à des couches argileuses provenant de l'altération et de la dissolution par les eaux d'assises argilo-calcaires, telles que le calcaire à Gryphées arquées ; il y a eu concentration des phosphates dans un limon argileux et ferrugineux au pied des collines, qui montrent, en place, le calcaire phosphaté non altéré. Dans l'Auxois, les nodules appartiennent à l'étage inférieur du lias proprement dit (sinémurien); puis, l'épaisseur du lit -de phosphates varie, en général, de 0m,10 0'1,20 ; elle s'élève quelquefois, par exception,. à 0'1,30

Silice Eau à 100°

ou 0m,40 ; la masse du limon est trois ou quatre fois aussi considérable ; elle atteint parfois 2 ou 3 mètres d'épais-

depuis Celon jusqu'à Neuvy-Saint-Sépulcre, occupent la base de l'étage moyen du lias (liasien ou charmouthien). Le phosphate y est _amorphe, comme dans l'Auxois ; il ne prend parfois un aspect cristallin que par suite du mélange avec du carbonate de chaux ; il est alors gris, en général, tandis que le phosphate le plus riche est blanc et poreux. La couche exploitée présente une épaisseur de Om,15 Orn,25 et fournit de 60 à 100 kilogrammes de nodules au mètre carré de découvert.

seur. Les nodules sont friables et ne peuvent être lavés que

sur le crible. Après cette opération, ils ont une teneur en acide phosphorique comprise entre 27 et 29, rarement 30 p. 100. Le phosphate, examiné au microscope polarisant, se montre complètement amorphe.

L'essai m'a donné les résultats suivants sur deux nodules provenant de Semur (Côte-d'Or), d'aspect terreux,

Matières volatiles au rouge sombre

On en tire LIV . LV LVI

P205

fi

27,06 28,59 29,71

1,75

2,41

2,40

2,55 2,65

1,55

FI

L n 0,73 0,94 0,58

-

Dans le département de l'Indre, les nodules phosphatés que

l'on a exploités sur la lisière du Plateau Central,