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THÉORIE DE LA STABILITÉ DES LOCOMOTIVES

THÉORIE DE LA

STABILITÉ DES LOCOMOTIVES (SECONDE PARTIE) (°)

MOUVEMENT DE LACET Par M. J. NADAL, Ingénieur des Mines.

THÉORIE DE- LA STABILITÉ DES LOCOMOTIVES

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3° Une rotation autour d'un axe .horizontal normal à la voie (tangage); et dont les équations s'obtiennent en égalant à zéro la somme des moments des forces extérieures et des forces d'inertie pris par rapport à chacun des trois axes passant par le centre de gravité. Enfin, les mouvements parasites ne donnant lieu qu'à des déplacements très petits, on peut considérer chacun d'eux comme indépendant.

Les forces extérieures agissant sur une locomotive sont :

1° Les réactions horizontales et -Verticales exercées par la voie ; elles dépendent de la pression des roues sur

CHAPITRE PREMIER. MOUVEMENT DE LACET D'UNE LOCOMOTIVE. FORCES APPLIQUÉES.

1.

Considé,rations sur les mouvements parasites. Leur définition.

D'après un principe de cinématique, quand un solide est animé d'un mouvement quelconque, on peut décomposer

.Ce dernier en une translation du centre de gravité et en une rotation autour de ce point. Ce mouvement relatif de rotation peut s'étudier comme si le centre de gravité était fixe et peut être regardé comme la résultante de trois mouvements de rotation élémentaires, qui, pour une locomotive, sont les suivants

I° Une rotation autour d'un axe vertical (lacet) ; 2° Une rotation autour d'un axe horizontal parallèle à la voie (roulis) (*) Voir tome IX, 4° livraison 1896, p. 413-467.

leurs points d'appui, sur les rails, et, par suite, des escillations du poids suspendu sur les ressorts

2° L'action du train, qui est tantôt une résistance agissant sur le crochet de la traction, à peu près dans le plan médian, tantôt une poussée agissant sur les tampons et, par suite, à une certaine distance du plan médian ; 3° La pesanteur ;

4° Les réactions latérales que le tender exerce sur la locomotive et qui dépendent de la disposition de l'attelage et des tampons 5° Les forces d'inertie provenant des pièces en mouvement relatif.

Les mouvements de rotation autour des deux axes horizontaux se traduisent par une oscillation du poids suspendu sur les ressorts et ne se font pas sentir sur le train d'essieux, sinon les roues se trouveraient soulevées au-dessus des rails, ce qui n'arrive pas ordinairement. La tension des ressorts ne peut devenir négative que dans des cas exceptionnels. Les pièces en mouvement relatif n'exercent aucune influence sur les oscillations du bâti, c'est-à-dire sur le roulis et le tangage, tant qu'elles ne sont pas capables de soulever les roues. Tome X, 1896.

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