Annales des Mines (1896, série 9, volume 10)
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THÉORIE DE LA STABILITÉ DES LOCOMOTIVES
THÉORIE DE LA STABILITÉ DES LOCOMOTIVES
passant par M. Il est facile de voir sur la figure que le jeu de la voie sera donné par les ordonnées de la ligne brisée EAE', suivant la valeur de z, et que le minimum du jeu
plus voisin qu'il y a moins de différence entre les empattements rigides de la locomotive et du tender.
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XVI. Étude cinématique des attelages convergents. La principale condition à réaliser est que le mouvement relatif qu'effectue le tender par rapport à la locomotive, ou inversement, au passage des courbes, consiste en une simple rotation autour du point d'intersection théorique.
Pour réaliser strictement cette condition, il faudrait que l'accouplement consistât en une articulation simple placée au point F. Mais cette solution n'est qu'exception-
Fi,
sera l'ordonnée Aa, c'est-à-dire aura lieu lorsque s d'où, eu égard aux relations donnant ces quantités
sit s
nellement réalisable, à cause de la position qu'occupe souvent le point F, dans le foyer par exemple. En généralisant la condition précédente, on peut baser le mouvement relatif entre locomotive et tender sur une autre loi, telle que les axes des deux véhicules se coupent constamment en des points voisins du point théorique.
Le point ainsi obtenu ne coïncide pas avec le point théo-
rique F; il en est distant de: p
7 = t+(si 4- t)2t
(s
s±
Si)
(s ± + 2t) (s
si)
Cette quantité est nulle, si s = si. Par conséquent le point F sera d'autant plus rapproché du point le plus favorable pour l'accouplement que les empattements rigides de la locomotive et du tender différeront moins. En résumé, l'analyse ci-dessus permet de trouver quels sont les jeux de la voie nécessaires pour la circulation en courbe de locomotives reliées à leur tender par des attelages convergents, et elle montre que : dans les courbes de rayon constant, le point théorique F est le point d'articulation le plus avantageux ; au passage d'une courbe à une autre de rayon différent le point F en est d'autant
Fin. 21.
On est ainsi -amené à choisir parmi un certain nombre -
de lois de mouvement, et le problème, qui. parait tout d'abord indéterminé,. peut être résolu par la -.synthèse cinématique, suivant les méthodes indiquées par Reuleaux.
L'angle 0 (fig. 21), que forment les axes de la locomotive et du tender, s'élèVe, dans les plus fortes courbes, à 5°