Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1896, série 9, volume 10)

SUR UN MODE PARTICULIER D'AVARIES

LE LONG DES RIVURES DE CHAUDIÈRES

sisté dans la déchirure de la tôle supérieure du bouilleur de droite, le long de la rivure longitudinale de gauche, sur l',20 de longueur. Ce bouilleur avait 70 centimètres

mois avant l'explosion, On avait cherché à y remédier par un matage sur les rivets et le long d'un chanfrein pratiqué à cet effet en aa (,fig. 3) sur 70 centimètres de développement ; cette opération avait dû être renouvelée à plusieurs

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de diamètre ; il était construit en tôle de 10'1°1,5.

Sur les lèvres de la plaie, le métal présentait partout une teinte noire indiquant l'existence d'anciennes cassures. En faisant dériver l'assemblage avec soin dans la partie non affectée par l'arrachement, M. Olry a reconnu que cette tôle était fissurée sur presque toute la longueur de l'assemblage; seulement la fissure ne régnait, dans la partie non arrachée, que sur une 'fraction de l'épaisseur du métal; elle existait du côté extérieur de la tôle, qui était la tôle intérieure de l'assemblage, de sorte que l'amorce de fissure se trouvait masquée par le recottvrement de la tôle de coup de feu (,fig. 2). Les essais de traction ont montré, dans le cas de cette

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reprises. La rupture s'est produite sur l'étendue correspondant au chanfrein, et un peu au-delà des deux côtés.

Sommaire des explosions de Boulogne-sur-Seine et de Quiney Deux violentes explosions de chaudières a bouilleurs, provoquées par des avaries du même genre, l'une le 26 janvier 1894 dans un lavoir, à Boulogne (Seine), l'autre, le 7 décembre 1895, dans une fabrique de plâtre, à Quincy (Seine-et-Marne), ont présenté des caractères qu'il paraît instructif de comparer aux précédents et de rapprocher entre eux. 31

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chaudière de Roubaix, une tôle de bonne ductilité

nun2 de résistance et plus de 13 p. 100 d'allongement dans le sens principal du laminage, 34 kg :

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et 11 p. 100 d'allongement dans le sens transversal seulement la chaudière, construite en 1876, l'avait été par un chaudronnier qui ne possédait pas de four à chauffer les tôles et qui avait fait le cintrage soit à froid, soit à la forge, ce qui avait dû favoriser la formation de criques puis, une fuite à cette rivure s'étant manifestée quelques

La chaudière du lavoir de Boulogne, offrant 16 mètres carrés de surface de chauffe, 5'13,8 de capacité, timbrée à

6 kilogrammes, avait des bouilleurs de 60 centimètres de diamètre, en tôles de 10 millimètres, dont les rivures longitudinales étaient constituées comme l'indique la fig . 4.

A la fabrique de plâtre de Quincy, la surface de chauffe .était 25 mètres carrés; la capacité, 5'3,8, comme à Bou-