Annales des Mines (1896, série 9, volume 10)
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RÉGULATEURS
avec quelques études nouvelles, notamment sur le régulateur de Farcot. Puis, je posai les bases de ma théorie de la corrélation entre le régulateur, les organes de réglage et le volant, sous le titre : Régulateurs à maximum et minimum. C'était une étude partie théorique et partie empirique de la question. Mais, dans cette étude, tout en signalant les différentes perturbations possibles de la marche du régulateur, je n'avais pas pu aborder toutes les questions par le calcul. Il en résulte qu'après avoir examiné la question au point de vue théorique je donnai comme conclusion des règles encore en partie empiriques. Dans la même étude je donnai la théorie complète de la corrélation entre le régulateur, les organes de réglage et le volant dans les régulateurs à embrayages, système'dont j'ai montré les inconvénients sérieux. Enfin, j'étudiai les
régulateurs de pression à haute pression ou détendeurs, puis les régulateurs à basse pression, employés dans les distributions de gaz d'éclairage, les régulateurs de température, etc..., toujours d'après les mêmes principes. Pour les régulateurs dé vitesse, j'ai montré que les régulateurs isochrones ne pouvaient s'employer qu'avec un volant infini, qui n'existe pas dans la pratique, et que les régulateurs doivent être d'autant moins sensibles que le volant est plus petit, eu égard à la puissance de la machine ;
le but principal de ce mémoire était donc de déterminer la relation qui doit exister entre la *sensibilité du régulateur, la masse du volant et la disposition des organes de
réglage, de manière à obtenir la meilleure régularité possible, tout en évitant les oscillations du régulateur, désastreuses à tous les points de vue. Ce mémoire de 1878 a rendu, je crois, des- services dans l'industrie (*). Quelques années après, j'eus l'occasion de constater que (") Voir à ce sujet un mémoire de M. Compère, ingénieur directeur de l'Association parisienne des appareils à vapeur (Mémoires de la Société des Ingénieurs civils, janvier 1893).
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les régulateurs à valve étaient généralement mal établis et qu'ils peuvent,- le plus souvent, subir de notables améliorations. Je constatai qu'on pouvait obtenir une excellente régularisation', avec les régulateurs à valve, en munissant la valve d'une garniture métallique connue et en employant certains tours de Main usités depuis longtemps dans certains ateliers. A la suite d'un certain nombre d'observations, de recherches et d'expériences, je publiai, dans les Annales des Mines, Mon deuxième mémoire, intitulé Les régulateurs de vitesse (*). Dans ce 'mémoire, je donnai toutes les indications pra-
tiques nécessaires pour la construction des valves et la
description d'une nouvelle soupape destinée à être employée surtout pour les machines de faible puissance. En Même
temps, j'étudiai - à. nouveau, dans le même mémoire, la question de la corrélation entré le régulateur, les organes de réglage et le volant, en donnant de nouvelles formules., encore en partie empiriques, mais plus théoriques que
mes formules de 1879. Ces forniules sont d'un emploi facile et sûr. En s'y conformant, on obtient de très bons résultats, comme j'ai eu l'occasion de le constater moimême dans la pratique. En résumé, dans ce second mémoire, je crois avoir réussi à réhabiliter les régulateurs à valve et à montrer qu'en suivant mes indications on pouvait s'en -servir pour régler la marche des machines dans les cas les plus difficiles, comme, 'par exemple, dans le. cas .d'un éclairage électrique par incandescence. J'avais continué, depuis 1887; à perfectionner mes études sur les régulateurs, lorsque 'l'Académie des Sciences mit au concours la question suivante. pour le
prix Fourneyron de 1895 : Perfectionnement dé théorie- de la corrélation entre le volant et le régulaleur.
Je n'hésitai pas alors à soumettre au concours
(*) Annales des 31:nes, 8°
t. Xll, 1887, p. 193 et suiv.