Annales des Mines (1896, série 9, volume 10)
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RÉGULATEURS
Désignons par R -l'effort de compression initiale du ressort, quand le manchon est en bas de sa course, et par R', cet effort quand il est en haut. Supposons que cette compression remplace complètement là surcharge Q du manchon: Dans ces conditions, l'écart relatif de vitesse
du régulateur sera égal, tout d'abord, à celui qui résulte R, de la formule précédente, dans laquelle on fait Q puis à celui qui résulte de la formule II n
2-
ri,
R R
R] a m
I
Quant à la perturbation relative de vitesse due à l'effort F, évalué au manchon, elle est égale à: dn
F
n.2- (1.,
,
a m
ll)
puisque R remplace Q.
en outre de R, on laissait au poids Q une certaine valeur, cette dernière formule deviendrait dn a
Q
On peut encore étudier directement ces régulateurs, en tenant compte du ressort, du premier coup, comme on le verra dans la septième partie. 7. ressort. §
Régulateurs à bielles croisées, à poids et à Si l'on applique ce principe à l'établissement
durr régulateur de Porter à ressort, à point de suspension unique ou à points de suspension séparés, on obtient un appareil s'éloignant un peu trop de l'isochronisme, ce qui oblige à lui donner de très grandes dimensions. Mais le
ressort ést d'un emploi excellent avec le régulateur de
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Farcot ; en effet, le ressort tend à diminuer l'isochronisme du régulateur ; or, comme le régulateur de Farcot peut être aussi isochrone que l'on veut, l'inconvénient du ressort disparaît ; il ne reste plus que son avantage, qui consiste à diminuer les perturbations de la position du manchon du régulateur en diminuant l'inertie du système., comme on le verra plus loin dans l'étude de la corrélation entre le volant et le régulateur. On peut obtenir ainsi un très bon régulateur en faisant
usage de la courbe BC de la fig. 8 (Pl. VII) et d'un ressort ; on calculera l'écart de vitesse dû à la variation de compression du ressort suivant la formule ci-dessus. Mais il
se peut que l'on ne puisse disposer ainsi que d'une
course insuffisante pour le manchon ;' alors il ne faudra pas hésiter à avoir recours à la courbe AB (même figure) du régulateur de Farcot, courbe qui correspond au régulateur instable. Dans ce cas, la courbe du régulateur
donnera un écart relatif de vitesse négatif, le ressort donnera un écart relatif de vitesse positif; si de dernier est plus grand que le premier, l'écart relatif de vitesse du régulateur avec ressort sera positif, et le régulateur sera stable, c'est-à-dire d'un emploi pratique, et aussi près qu'on le voudra de l'isochronisme. Ce raisonnement suppose, bien entendu, que, dans les
limites de la course utilisée du manchon, la courbe est assez voisine d'une ligne droite. La fig. 9 (Pl. VII) représente le régulateur de Farcot à poids et à ressort. J'ai proposé cet appareil dans mon étude de 1887; cette disposition 'est intéressante, comme on le verra plus loin, dans l'étude de la corrélation entre le volant et le régula-
teur; elle a le petit inconvénient d'exiger l'emploi d'un axe vertical assez long ; on peut obvier à cet inconvénient en soutenant l'axe au-dessus du régulateur, en le faisant tourner dans un coussinet fixe.