Annales des Mines (1896, série 9, volume 10)
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Pour que
RÉGULATEURS w
ne sorte jamais des limites toi et .2, je
munis la machine d'un régulateur à force 'centrifuge ayant une vitesse de rotation proportionnelle .à celle du volant; je calcule ce régulateur d'après les règles exposées dans la première partie, de manière que les positions extrêmes du manchon correspondent à des nombres de tours n1 et n, par minute, du régulateur, proportionnels aux valeurs w, et .2. Cela posé, faisons les hypothèses suivantes.
Première hypothèse.
Je suppose que la position du manchon du régulateur soit une fonction de la Vitesse angulaire w et de cette variable seulement. Je suppose aussi que ce manchon soit relié directement à l'organe de réglage dé là distribution; je suppose, en outre, que cette liaison soit établie de telle façon que l'admission soit nulle quand le manchon est en haut de sa course, et que le travail moteur soit supérieur au travail résistant maximum quand le manchon est en bas -de sa course.
Je suppose la distribution assez douce à mouvoir et le régulateur assez puissant pour que le mouvement de son manchon ne soit nullement influencé liar les frottements ni -par l'effort à faire Deuxième hypothèse.
pour 'mouvoir l'appareil de distribution variable.
ORGANES DE RÉGLAGE ET VOLANTS DES MACHINES 423
pendant la détente,. dans la machine à cylindre unique,
- puisque le régulateur n'agit qu'en réglant le degré de
l'admission.
Cinquième hypothèse. Je suppose que le manchon du régulateur ne soit pas influencé par l'inertie des pièces de ce régulateur; cette hypothèse n'est pas réalisée, par exemple, quand le manchon surchargé d'un régulateur de
Porter est lancé par sa vitesse acquise au-delà de la 'position correspondant à la vitesse de rotation-du régulateur. Sixième hypothèse. Je suppose, enfin, que les variations du travail moteur dues aux déplacements de l'appareil de réglage de la distribution soient sensiblement proportionnelles aux déplacements du manchon du régulateur.
Si toutes ces conditions sont réalisées, il est bien évident que la vitesse angulaire de rotation du volant ne pourra jamais sortir des limites fixées .1 et En effet, si, par suite d'une diminution du travail résistant, la vitesse w ,du volant s'accélère jusqu'à (09, manchon du régulateur sera en même temps au haut de: sa course, comme on l'a vu ci-dessus, et la force motrice (02.
sera supprimée complètement ; donc (0 ne peut dépasser .2.
Troisième hypothèse.
Je suppose que le moment du
travail moteur et le moment du travail résistant soient constants par rapport à l'axe du volant, dans .chacune de ces révolutions ; cela suppose donc un travail moteur régulier comme celui d'une turbine et non par coups de pistons.
Quatrième hypothèse. Je suppose que le manchon du_régulateur fasse varier le travail moteur aussitôt qu'il
se déplace; cela ne se produit pas, exactement dans la pratiqué, quand le, manchon du régulateur se déplace
D'autre part, supposons que le travail résistant, après avoir été faible, devienne plus considérable; alors le tra-
vail moteur, qui était égal, précédemment, au travail résistant faible ne suffit plus-, et la vitesse du volant diminue ; supposons que la vitesse angulaire tombe jus-
qu'à .1; mais alors le manchon est en bas de sa coursé, _et nous avons supposé ci-dessus que, dans ce cas, le tra-
vail moteur devait être supérieur .au travail résistant maximum; donc la vitesse
w
ne peut tomber au-dessous
de (0/.
voit donc que, dans ces conditions, (0 reste toujours Tome X, 1896.
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