Annales des Mines (1896, série 9, volume 10)
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RÉGULATEURS
ORGANES DE RÉGLAGE ET VOLANTS DES MACHINES. 425
comprise entre (01 et w2; c'est pourquoi, dans môn mémoire
fixée par son extrémité B à l'extrémité D de l'organe de
de 1878, j'ai donné le nom de « régulateurs. à maximum et minimum » aux régulateurs à action directe.
déclic .DEG tant que le déclic ne fonctionne pas. Le déclic
§ 11.
Réalisation pratique des hypothèses précédentes.
Les anciennes distributions variables à tiroirs, la distribution Meyer par exemple, sont trop dures à mouvoir pour être mises en mouvement directement par un régulateur à force centrifuge, même très puissant; en effet, ces distributions exigent toute la force d'un homme agissant sur une vis pendant plusieurs tours, lorsqu'on
veut les faire varier d'un bout à l'autre, tandis que le manchon d'un régulateur, même très puissant, ne peut exercer qu'un effort de quelques kilogrammes sur une longueur de quelques centimètres. On verra plus loin comment on peut mettre ces distributions en mouvement par une liaison indirecte, au moyen d'un embrayage. Mais, comme je le montrerai, la pratique est d'accord avec la
théorie pour donner la préférence à l'action directe du régulateur sur la distribution. C'est 'dans ce but que la distribution à déclic des machines Corliss a été imaginée et imitée par presque tous les constructeurs depuis une vingtaine d'années.
Je ne donnerai pas ici la description de la machine Corliss, qui est très connue ; je rappellerai seulement le principe de l'action directe du régulateur sur la distribution variable au moyen du déclic, car il et nécessaire de bien préciser cette disposition avant de passer à la théorie de la corrélation entre le régulateur, les organes de réglage et le volant dans les machines Corliss. La fig. 1 (Pl. IX) représente l'ensemble du système de déclic dans une des plus anciennes diSpositions de la machine Corliss. La tige AB commande le distributeur d'admission de vapeur, de manière-à fermer l'admission quand elle se meut dans le sens de la flèche. Cette tige AB est
est entraîné par son axe E dans le mouvement du balancier vertical EH, quand ce dernier oscille autour de l'axe fixe 11; il en résulte que, lorsque le déclic DEG n'est pas rompu, itfonctionne comme s'il était soudé par son extrémité D au point B de la tige AB. Cette fixation des deux extrémités est obtenue au moyen du Petit ressort I, qui appuie le point D sur B, et au moyen du grand ressort à lame JKL; ce ressort, encastré suivant JK, dans lemétal du grand levier vertical EH, tend à tirer la tige AB dans le sens de la flèche T et oblige ainsi la tige AB à suivre le déclic DEG lorsque celui-ci est entraîné par le mouvement du levier EH. Enfin, le levier vertical est animé d'un mouvement de va-et-vient autour de l'axe fixe H, mouvement qui est donné par l'excentrique et les bielles NOP ; l'excentrique est naturellement mis en mouvement par l'arbre moteur. Si donc le déclic ne fonctionnait pas, on aurait ainsi une distribution à admission fixe, commandée par un excentrique; c'est ce qui se passe, en effet, lorsque le régulateur ne fonctionne pas ; l'admission ainsi obtenue .est très grande ; dans bien des types de machines Corliss, elle dépasse 50 p. 100. Nous verrons plus loin qu'il lie faut pas l'exagérer. Voici maintenant comment le régulateur intervient pour fermer l'admission au moment voulu, suivant la demande du travail résistant. L'organe de déclic dans sa partie EG a la forme courbe représentée par la figure. D'autre part, le manchon M du régulateur est relié par la bielle MS au levier coudé SR, lequel estIterminé par la touche Q.
Il en résulte que, lorsque l'admission est ouverte et que
l'organe de déclic se meut dans le sens de la flèche U