Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1896, série 9, volume 10)

RÉGULATEURS

ORGANES DE RÉGLAGE ET VOLANTS DES MACHINES 457

force de cheval ; elle" est de la même forme que la formule (4) du § 1 8, à part un radical de plus, qui est une fonction très simple des valeurs données : P

b

15

--a'

c est plus petite ; pour ces deux motifs, il ne faut donc pas descendre au-dessous d'une certaine limite pour la valeur de c. D'antre part, y est proportionnel à

é

il en résulte que

le volant doit être d'autant plus fort que l'écart relatif de

Il est> assez remarquable de voir que les poids P et Q

vitesse E du régulateur est plus faible; ce fait résulte

n'entrent ici que par leur rapport, et non par leur valeur

également des formules des perturbations du premier et du quatrième genres, qui contiennent E en dénominateur. Donc pour trois motifs de la plus haute importance, le volant doit être d'autant plus fort que E est plus petit, et mes formules des perturbations du premier genre, qua-. trième genre, et surtout du deuxième genre, montrent

absolue.

§ 20. - Discussion de la formule de la corrélation. Reprenons la formule générale :

exactement la relation qui doit exister. C'est là, je le répète, le point capital de ce mémoire. Si E était égal à

c,

y

Q ± 2P ()2

'75

4\1 g

\/),:i.E3 P

±

Je vais maintenant montrer quelles conséquences impor-

tantes on doit en tirer au point de vue de l'influence de la ferine-du'régulateur sur le poids qu'il faut donner au volant.

Tout d'abord voici quelles sont les conclusions résultent du premier radical, ou t

qui

c

V ),ELE3*

1

On voit po la--2force vive du rolant est proportion-. nelle à là racine carrée de la course_ du manchon ;- il en résulte qu'il faut diminuer cette course autant que possible ; il ne-faut cependant pas le faire trop, parce que. dans ce cas, lès jeux des pièces articulées nuiraient à le précision ; d'autre part, on verra plus loin que le poids

,des boules P et du manchon Q, c'est-à-dire la puissance du régulateur, doit être d'autant plus grand que la course

zéro, c'est-à-dire si le régulateur était isochrone, il faudrait un volant infini Voilà pourquoi les constructeurs qui ont voulu adopter des régulateurs entièrement isochrones, suivant les théories anciennes, ontentièrement échoué dans la pratique ; ces théories, comme on le voit, n'étudiaient qu'un

côté de la question, en négligeant l'importance considérable des perturbations. _J'insiste particulièrement sur ce point, parce que l'ancienne méthode est encore enseignée un peu partout, et je crois qu'il y aurait intérêt à modifier cet enseignement. Poussons maintenant l'étude plus loin et voyons ce qui arriverait si, malgré mes indications, l'on mettait un volant inférieur à celui qui résulte de la formule ci-dessus des perturbations du deuxième genre. Cette formule s'appliquerait encore, mais à conditiOn que- .ou pt fussent plus grands que les chiffres que j'ai indiqués. Dans ce Cas, de deux choses l'une : ou bien le régulateur n'aura qu'un frein k huile nul ou faible, ou bien il en aura un puissant. Dans le premier cas, ), sera - sensiblement supérieur à 0,25-, et même bien supérieur à 1, si le volant est beau-