Annales des Mines (1896, série 9, volume 10)
Page : Image 254
Révision de 22 déc. 2014 17:22:40, edited by Anonymes
REGHLATEURS
500
ORGANES DE RÉGLAGE ET VOLANTS DES MACHINES .501
travail résistant diminue notablement. Or, on sait que, d'après le cycle de Carnot, le rendement thermique est
Corliss ? On va voir que. oui ; mais, comme -on le verra, il faut employer un volant beaucoup plus fort avec les valves
proportionnel à
fort seulement avec les valves établies comme l'indique mon mémoire de 1887. Je considère donc les principes exposés
T t a + T'
T, température dans la chaudière s'il n'y a t, température au Condenseur, ou bien 100°; 273°. pas condensation, a Cependant l'avantage de la distribution variable est dans ce cas, moins grand qu'on pourraifle croire, parce que, la détente est exagérée pour les faibles valeurs du travail moteur ; cela favorise les condensations à l'admission, il qui sont désastreuses pour l'économie de combustible ; chemises de faut, pour les éviter en partie, employer les donc que la distrivapeur autour des cylindres. Je crois avantage sur la valve qu'aubution variable ne doline un tant que les cylindres sont munis de chemises de vapeur. de vue Il est probable que le meilleur système, au point économique, serait de faire agir en même temps le réguserait, non lateur sur la distribution et sur la valve, ce qui pas impraticable, mais trop compliqué. peu Mais, en laissant de côté cette question encore un les réguobscure, il faut reconnaître qu'il y a deux cas où s'imposent presque
- ce sont
lateurs à valve ou à soupape les suivants : I' Cas des machines tournant à très grande vitesse, comm,, les machines montées directement sur les dynamos les 2° Cas des machines vieilles qu'on veut utiliser en .
ordinaires qu'avec les machines Corliss, et un peu plus
dans ce mémoire comme ayant une grande importance pratique ; on obtient, d'ailleurs, un succès complet en appliquant ces principes dans la pratique.
La question ayant une grande importance, je vais la développer complètement ici, et j'en déduirai les formules nouvelles servant à calculer le volant avec les régulateurs établis dans ces -conditions.
La valve ordinaire a le grand avantage d'être douce à mouvoir et facile à actionner directement par le régulateur, surtout en m miSsant son axe d'une garniture métallique connue, comme je l'ai indiqué dans mon mémoire de 1887. Mais elle a, comme les soupapes équilibrées, l'inconvériient majeur suivant Dans toute la deuxième partie du mémoire, nous avons admis la sixième hypothèse de la théorie des régulateurs à maximum et minimum ;:en d'autres termes, nous avons supposé que les déplacements du manchon du régulateur donnaient lieu à des Variations proportionnelles du travail
moteur. Cette condition est assez bien réalisée dans les régulateurs agissant sur la distribution ; elle a été admise implicitement dans tontes les formules de la deuxième' partie en effet, nous avons admis que les diverses perturbations de la position du manchon étaient négligeables quand elles ne dépassaient pas une certaine fraction de
munissant d'un bon régulateur.
la course du manchon,1 - par exemple. Mais, si à un dé-
Avantages et inconvénients au point de vue de Examinons à présent le la régularisation de la vitesse. régusecond point de vue ; peut-on obtenir une aussi bonne larisation avec le régulateur à valve qu'avec les machines
placement du manchon, de
§ 41.
4
-1- de
4
sa course totale, corres-
pondait une variation de moitié ou davantage, dans la force motrice, la perturbation ne serait plus négligeable.