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ORGANES DE RÉGLAGE ET VOLANTS DES MACHINES

RÉGULATEURS

il convient d'étudier de plus près les variations de la force motrice de la machine en fonction de la position du manchon du régulateur. La fig. 1 (Pl. X) représente une valve équilibrée ordinaire ; je suppose que le régulateur agisse directement sur un semblable appareil. La fig. 6 représente la course du manchon, que je suppose divisée, par exemple, en cinq parties égales, à partir du haut de cette course ;

Mf, les positions correspondantes du manchon. Je 'me propose de tracer une courbe OAB (fig. 2) soient Ma, Mb,

ayant pour abscisses les positions du manchon et pour ordonnées les puissances en 'chevaux de la machine. Voici

comment il faudrait s'y prendre pour tracer cette courbe exactement pour une Machine donnée. Prenons la position M du manchon, par exemple ; cette position correspond une certaine position de la valve, parfaitement connue d'après la disposition des leviers reliant le manchon à la valve ; il en résulte une section libre S. que la valve laisse au passage de la vapeur, section également connue. Connaissant Se, on peut en cônclure la puissance en chevaux correspondante de la machine, en supposant que la machine continue à marcher indéfiniment avec cette même

section libre S. de'la valve.. Pour y arriver, il faut construire, point par point, théoriquement, le diagramme du travail moteur sur le piston, la section libre de la valve restant constante et égale à S. En construisant un diagramme analogue pour chacune S, correspondant aux diverses positions du manchon, le problème serait résolu. Mais, la construction de ce diagramme demandant des calculs très longs, je vais indiquer une méthode approchée pour construire la courbe OAB, méthode qui est parfaitement suffisante ; voici en quoi elle consiste : Je représente par la fig. 7 (Pl. X) l'étranglement que des sections libres Sa, Sb,

,

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la valve occasionne à la vapeur. Soit pl la pression de la vapeur en amont de l'étranglement ou pression dans la chaudière ; soit S la section du tuyau supposée assez grande pour que la vitesse de la vapeur y soit négligeable ;

soient s la section offerte par la valve au passage de la vapeur, et W la vitesse de la vapeur au moment oit elle passe dans la section s ; soit p2 la pression moyenne de la vapeur, en aval de l'étranglement pendant toute la durée de l'admission ; c'est aussi la pression moyenne de la vapeur dans le cylindre pendant l'admission, le tuyau ayant une section assez forte pour que la perte de charge de la vapeur y soit négligeable. Appliquons les formules de l'écoulement de la vapeur on a: 1,10 = f

(P4.P2)

(f désignant une fonction connue).

Soit D le débit moyen en volume de la vapeur par seconde, considéré pendant la période de l'admission, débit mesuré à la pression p, ; il est évident que ce débit est le même, quelle que soit la valeur de la section s, puisque la vitesse de la machine est constante et que le degré d'admission est constant, comme dans toutes les Machines réglées par une valve.

Or, ce débit D est égal àWxs; on a D = Ws = K

donc :

(K désignant une constante),

ou bien -: W2s2 = K2, 011

W2

K2

s'

Remplaçons W2 par sa valeur dans l'équation ci-dessus.

On a: f (P4.P2)=

k2