Annales des Mines (1896, série 9, volume 10)
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RÉGULATEURS
d'où d'où
f(P.P2)
---
f (r
.P2)
ORGANES DE RÉGLAGE ET VOLANTS DES MACHINES
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être simplifié, en admettant que la force en chevaux de la machine est proportionnelle à la pression p, de la vapeur à l'admission, ce qui n'est pas loin de la vérité. La courbe OAB de la fig. 2 a été construite à l'échelle pour une machine sans condensation avec une chaudière
Cette formule permet -de construire une courbe en
à 7 atmosphères et avec une valve équilibrée ayant les dimensions indiquées dans mon mémoire de 1887; pour
prenant pour abscisses les valeurs variables de p, et
une' machine avec condensation, on applique la même for-
pour ordonnées les valeurs de s correspondantes (cette courbe n'est pas représentée sur les planches) ; or, il faut remarquer que les valeurs de la section libre de la valvé, ou s, sont sensiblement proportionnelles aux déplacements du manchon, avec la disposition habituelle des leviers des valves ; la courbe dont nous venons de parler représente donc, à une constante près connue, les varia-
mule, depuis la valeur p,
p,= pression atmosphérique. Il est, du reste, peu utile de construire cette courbe pour uné machine à condensation ; en effet, dans ce cas, il est bien rare que le travail moteur soit assez faible pour que la pression à l'admission soit inférieure à la pression atmosphérique ; même quand la courroie tombe, il reste encore les résistances de la
tions du déplacement du manchon en fonction de po.
machine.
En réalité, les valeurs de s ne sont pas tout à fait proportionnelles -aux déplacements du manchon ; on peut,
On voit sur la courbe OAB que les variations du travail moteur sont bien loin d'être proportionnelles à la section libre s de la valve ; en d'autres termes, la sixième hypothèse
d'ailleurs, évaluer plus exactement la valeur de S en fonction de la position du manchon ; si l'on désigne par S la section du tuyau qui contient la valve, par a l'angle du
plan de la valve avec l'axe de ce tuyau, et par ao cet angle, la valve étant fermée, on a naturellement : S (sin a
sin 0).
o, au lieu de partir de
de ma théorie des régulateurs à maximum et minimum n'est nullement réalisée. Pratiquement, l'inconvénient se traduira souvent par une instabilité désastreuse du régulateur, quand le manchon se rapproche de sa position de fermeture. C'est pour éviter cet inconvénient que certains constructeurs disposent la valve de manière qu'elle ne
La disposition des leviers donne la valeur de « pour chaque
puisse se fermer complètement, moyen détestable, comme
position du manchon. Il est facile de tenir compte de cette
je l'ai dif ci-dessus, car les machines ainsi réglées s'em-
relation pour construire plus exactement la courbe en
ballent quand la machine tourne .à vide, ce qui peut causer
question, mais c'est le plus souvent inutile. Cela posé, il est facile de construire par points la courbe OAB (fig. 2) ; en effet, pour chaque position du
l'explosion du volant. NouS allons montrer qu'on 'peut éviter cet inconvénient soit en augmentant le volant, soit en modifiant la forme de la valve suivant les principes de
manchon on cherche la valeur de po d'après la courbe dont nous venons de parler ; avec le degré d'admission constant de la machine, on en conclut le diagramme du travail moteur correspondant. Le calcul peut, d'ailleurs,
mon mémoire de 1887. § 43.
Théorie nouvelle de la corrélation.
Maintenant
que nous savons construire la courbe OAB, nous allons