Annales des Mines (1896, série 9, volume 10)
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59,4
ORGANES DE RÉGLAGE ET VOLANTS DES MACHINES
ment donné du manchon. Mais examinons de plus près ce qui se passe ici. La valeur de (Di correspond à la valve fermée, le man-
vitesse, dû au coup de lime, et dont l'action se fait sentir surtout quand cela est utile, c'est-à-dire dans le voisinage de la fermeture de la valve.
chon étant en haut de sa course ; mais nous allons voir maintenant comment varie (i) ou la réaction de la valve, sur le manchon, quand ce manchon se déplace du haut en bas de sa course. Pour y arriver, il suffit de remarquer que 4) est proportionnel à la différence des pressions de la vapeur en amont -et en aval de la valve. Considérons ici la pression moyenne de la vapeur pendant l'admission et la valeur moyenne de (i) qui en résulte, sans tenir compte des variations rapides de cette pression pendant l'admission. Cela posé, il faut remarquer que la différence des pressions, en amont et en aval, est sensiblement proportionnelle à la force motrice de la machine puisque le degré d'admission de la machine est constant, comme dans tous les régulateurs à valve. Donc la courbe qui donne les variations de la différence des pressions sur la valve est une courbe dont les coordonnées sont sensiblement propertionnelles à la courbe OAB (fig. 2, Pl. X). Donc la courbe OAB représente également les variations de 4), en fonctions de sen maximum (b/- (dont nous connaissons la valeur), quand le manchon se déplace de haut en bas. "
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RÉGULATEURS
est une force évaluée au manchon, qui donne une perturbation relative de vitesse égale cl)
Il ne m'est pas possible de donner, dans le cas de cette valve à stabilité variable, une théorie de la corrélation aussi précise que celle que j'ai donnée peur les machines Corliss et pour les valves équilibrées ordinaires.
Mais je vais indiquer les règles empiriques auxquelles j'ai été amené 'par de longues recherches ; je montrerai ensuite théoriquement que les règles empiriques sont justifiées et qu'elles donnent un volant largement suffisant, pour éviter les oscillations du deuxième genre; les formules sont donc encore basées sur la théorie pure. Voici quelles, sont ces règles empiriques
On choisit E d'après le tableau du § 35, suivant la nature de .l'atelier et comme s'il s'agissait d'une machine Corliss ;
Puis, on partage E en deux parties 1° D'abord E,
2
que l'on assignera comme valeur à
l'écart relatif propre du régulateur considéré isolément;
2° Ensuite E,
E.qui sera l'écart relatif de vitesse
du régulateur dû à l'influence du coup de lime, ce qui permet de calculer l'importance de ce coup de lime, d'après ce qui a été dit ci-dessus. 1
dn
Quant à la valeur de y ou 5 force vive du volant par
(/)
2
(P
-12
a
Q)
comme on le sait. Donc, comme je l'avais annoncé, la valve a la propriété d'augmenter la stabilité du régulateur suivant les besoins ;
en d'autres termes, le régulateur, en dehors de son écart relatif propre E, jouit d'un nouvel écart relatif de
cheval de force motrice Maximum, on la calculera d'après la formule empirique : y = 6
[1
-1- fil
c
c'est la moyenne des valeurs données pour les machines Corliss et pour les valves équilibrées;