Annales des Mines (1896, série 9, volume 10)
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ORGANES DE RÉGLAGE ET VOLANTS DES MACHINES 559
RÉGULATEURS
un régulateur de Farcot, ou tout autre du même genre, pour éviter de trop grandes dimensions du régulateur. Je le-répète, il est absolument inutile; dans ce cas, de
On peut me faire observer qu'il existe de nombreuses machines à deux cylindres, qui sont bien réglées avec des régulateurs à poids sans ressort ; c'est vrai, à condition
s'ingénier à découvrir- de nouvelles formes de régulateurs ou de., s'obliger à payer des droits de brevet, puisque les régulateurs ordinaires sont complètement satisfaisants. Si Pou désirait avoir une régularité tout à fait exceptionnelle, sans employer un gros volant, on aurait grand avantage ,à employer un régulateur à ressort.
que le volant soit assez fort ; s'il ne l'est pas, ce qui arrive souvent, ces machines sont sujettes aux oscillations des régulateurs, dans certaines circonstances, ce qui est déplorable. Or, je le répète, dans tous mes travaux, je me préoccupe toujours, avant tout, de rendre
§ 69. Cas de machines à vitesse modérée ou d'un ou plusieurs cylindres ordinaires ou compound. Quand la machine .est très puissante, il est tout indiqué d'employer
un volant relativement modéré ; pour cela; le mieux est ,
d'employer deux cylindres ordinaires ou compound pour diminuer les perturbations des premier et quatrième genres.
ces oscillations impossibles dans tous les cas.
Je rappelle encore à ce sujet qu'il ne faut pas tenir compte seulement du volant de la machine : si la force. vive des poulies de transmission est notable, elle peut suppléer à l'insuffisance du volant de la machine.-
Si l'on a recours à l'emploi du régulateur de la fig. 9 (Pl. VII), il sera commode de le disposer comme on l'a vu, pour permettre de régler à la main, dans certaines limites, la vitesse de régime et l'écart relatif de
Dans 'ce cas, on ernploie généralement un régulateur agissant sur la distribution, bien qu'on puisse cependant employer un régulateur à valve; la machine étant .à- deux cylindres; les chiffres ci-dessus de 338 et de 326 kilogranimètres, relatifs aux perturbations du premier et du
Si l'on ne craint pas l'emploi d'un gros volant, ou bien si l'on peut se contenter d'une régularité médiocre, alors il est inutile d'avoir recours au régulateur à ressort; dans
quatrième genres, seraient de beaucoup diminués ; on peut
ce cas; les régulateurs de Porter à forte surcharge du
s'en assurer en faisant des applications numériques. Au -contraire,. rien n'est changé au 'chiffre de 448 kilogrammètres relatif aux _perturbations du deuxième genre. On voit donc. que, dans ce cas, on peut gagner la -.moitié sur le poids du volant et même souvent phis, en supprimant l'influence des perturbations du ,deuxième genre. Dans ce cas, l'emploi du régulateur 'à ressort de la Pl. yll,.fig. 9, -peut offrir de grands avantages. Je l'ai proposé dans mon mémoire de1887, comme on l'a vu: Il est possible qu'on imagine- d'autres dispositions, jouissant des mêmes avantages, comme l'emploi--d'un ressort avec les régulatetirs de Proëll, etc. Mais celui que j'indique peut suffire à tous 1e
besoins.
vitesse.
manchon conviennent parfaitement. § 70. Cas des machines à grande vitesse. Pour les machines à grande vitesse, à un ou plusieurs cylindres, l'emploi des distributions à déclic n'est pas justifié. Le mieux est d'employer une distribution fixe et un régulateur. à valve ou à soupape. Dans ce cas, à cause de la vitesse même, les perturbations du premier et du quatrième genres n'exigent qu'un très petit volant ; il faut donc, dans ce cas, employer un régulateur à ressort à axe vertical ou, mieux encore, tin régulateur dans le volant, afin de diminuer le plus possible la perturbation du deuxième genre ; le calcul montre, dans ce cas, que le