Annales des Mines (1896, série 9, volume 10)
Page : Image 326
Révision de 5 nov. 2014 11:15:34, edited by Anonymes
DATE
27 août.
Exploitation agricole Lignorelles (Yonne).
CAUSE PRÉSUMÉE
CIRCONSTANCES
CONSÉQUENCES
forme et destination de l'appareil
de
de
de
Détails divers
l'accident
l'accident
l'accident
NATURE
et situation de l'établissement de où l'appareil l'accident était placé
NATURE
personnes hies- Déplorable état du corps de Locomobile batteuse. Chaudière hori- Pend.; un arrêt du moteur pour cause Cinq sens, dont quatre chaudière, corrodé profonzontale tubulaire à flamme directe, de graissage, le corps cylindrique grièvement. dément, et, en outre, racs'est ouvert suivant la génératrice avec foyer intérieur rectangulaire commodé d'une façon vicorps cylindrique de 60 cent, de diam., inférieure et Fragmenté en plus de est possible cieuse. Il vingt lambeaux. Les éclats furent tôle I.,87.de longueur, construit en d'ailleurs qu'un excès de de de 8 millim. Surface de chauffe, 9 m. projetés jusqu'à une distance pression soit intervenu pour mètres. L'aiguille du manomètre carrés ; capacité, 697 litres ; âge in- 225 déterminer l'explosion. moitié rompue, était dans la diconnu et certainement très ancien. àrection de 8 kg. ; et un témoin a dit Timbre primitif, 6 atmosphères, remplacé en 1884 par le timbre sensible- l'avoir vue marquer ce chiffre un peu ment équivalent de 5 kg. ; puis élevé avant l'explosion. Il semble résulter de l'enquête qu'à ce moment le chauffeur n'était pas i.e son poste.
en 1887 à 6 kg. La tôle du corps
cylindrique était corrodée intérieurement sur toute la moitié inférieure, et extérieurement dans les parties les plus basses, de telle sorte que l'épaisseur n'était plus que de quelques millimètres sur presque toute la longueur de la génératrice inférieure. Pour aveugler des fuites en pleine tôle qui s'étaient fait jour dans cette partie, auprès de la boite
à fumée, on avait serré la partie
deux contreplaques boulonnées, avec interposition de malade entre
5 sept.
Exploitation agricole, à Chaudenayla-Ville (Côte-d'Or).
Corrosion et fatigue des encaoutchouc (Pl. XII, fig. 9). de la joue latérale droite de Cinq personnes brûreliant le foyer à Locomobile batteuse. Chaudière hori- Déchirure l'enveloppe du foyer, sur 43 centi- lées sans gravité. tretoises zontale, à foyer intérieur et retou l'enveloppe, le propriétaire le long d'un d mètres de hauteur, Surface de de flammes tubulaire. de l'appareil n'ayant pas ses bords verticaux. On a constaté veillé au bon état de cette chauffe, 8..2,5 ; capacité, 850 litres que les huit entretoises étaient toutes timbre, 5 kg. ; construction en 1877 partie, conformément à l'arrompues (Pl. XII, fig. 10, 11 et 12). Le foyer était à base rectangulaire ticle 36 du décret du à faces planes verticales et à cme 30 avril 1880. cylindrique demi-circulaire,
et
1
partie correspondante de renvelopp présentait elle-même des joues laté rates planes, enlretoisées chacun
foye avec la joue correspondante t'el dedlult ent.rotoises o
17 sep-
espacées de 15 ce,;t. Ces cu;tretois'e élaient corrodée, de telle sorte qu'elles n'avaient plus, dans la section tapies rédui te, que lise 7 mill, de chant.
Exploitation agri- Locomobile batteuse. Chaudière horicole, à St.Lau- zontale tubulaire à llan,me directe. Le trou de lavage ayant donné lieu à Quatre L'accident a eu pour causes fuite, le feu fut éteint, le joint brûlées personnes rent - d'Aigouze plus ou La plaque tubulaire de boite à fumée une une disposition vicieuse de refait, puis on fit remonter la pres- moins grièvement. (Gard). portait, a sa partie inférieure, un l'appareil et une manoeuvre sion. Le régisseur du domaine et trou de lavage elliptique, mesurant imprudente la disposition son fils, voulant vérifier la tenue du 98 millimètres suivant le grand axe, vicieuse ayant consisté en nouveau joint, rouvrirent la boite à et 65 millimètres suivant le petit, fumée, ce que le trou de lavage sans doute qu'il que fermait un tampon non auto- perdait,et,setrouvant omit fermé par tin bouchon mirent à serrer le bouclave, maintenu appliqué sur l'ou- lon. Celui-ci non autoclave, et la manoeubrisa, et un jet de verture par un boulon à ancre de vapeur et d'eausesortit vre imprudente, la laquelle de l'ouverture. 18 millimètres (diamètre au fond des on était d'ailleurs incité en filets), raison de cette disposition, ayant été celle de resserrer le boulon la ancre de ce bouchon, alors qu'il y avait dela 15 octob. Exploitation agri- ocomobile batteuse. Chaudière tubs- P pression dans la chaudière. cole, à Bouhy taire à flamme directe, composée endant un arrêt du moteur, motivé Sept personnes Cassure préexistante, déve(Nièvre). d'un corps vertical contenant le par une impossibilité d'alimenter la tuées, une très loppée sur une grande étenfoyer et d'un corps horizontal con- chaudière (une obstruction par les grièvement bles- due entre les rivets de la dépôts s'était faite sur le trajet de sée, deux blessées tenant les tubes. Surface de chauffe, clouure circulairequi reliait 6.2,2 ; capacité, 848 litres; timbre, l'alimentation), séparation du corps légèrement. le corps cylindrique à la 6 kg. Construction à une époque horizontal d'avec la plaque tubulaire plaque tubulaire de boite à de boite à fumée et fragmentation tembre.
incertaine, peut-être vers 1889. Le corps horizontal, de 60 centimètres de diamètre, en tôle de 6 à 6.00,5
d'épaisseur, avait à chaque extrémité sa paroi cylindrique relevée en col-
lerette pour venir s'appliquer, d'un côté contre la face verticale correspondante de l'enveloppe du foyer, de l'autre côté contre la plaque tubulaire de boite à fumée. Cette dernière plaque,
de
10
millimètres
d'épaisseur, était par suite entière-
ment plane ; l'assemblage était obtenu au moyen d'une couronne de 39 rivets.
violente de toute l'enveloppe. Il a été constaté que sur l'étendue de 28 des 39 rivets du pourtour de cette
fumée. L'origine de cette cassure est à chercher no-
plaque, la collerette du corps cylindrique était fissurée d'ancienne date
était soumise la collerette suivant laquelle le corps
de trou de rivet à trou de rivet
(PL XII, fig. 13).En outre, l'une des soupapes était collée sur son siège, et l'autre vraisemblablement chargée
pour 8 kg. au moins.
tamment dans les mouvements de soufflet auxquels cylindrique avait été rabattu à sa jonction avec la plaque tubulaire : ces mouvements
ayant dû agir d'autant plus puissamment que la chaudière était exposée à de fré-
quents excès de pression.
L'affaiblissement grave résultant de cette avarie a combiné ses effets avec une élévation de pression résultant
d'un arrêt de la machine,
sans toutefois qu'il soit démontré qu'à ce moment la pression ait excédé le timbre.
Z'à C.31