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38 NOTE SUR LA MINE AUX MINEURS DE RIVE-DE-GIER

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termine qu'après épuisement complet du gîte et amortis-

sement total de toutes les dépenses: c'est un exemple

NOTE SUR

LA_ MINE A.UX MINEURS DE RIVE-DE-GIER (LOIRE)

Par M. DE B1LLY, Ingénieur des mines (*).

La Société des Houillères de Rive-de-Gier, l'une des quatre associations issues, en 1854, de la Compagnie Civile des Mines de la Loire, avait été, dans les années qui suivirent sa constitution, l'une des plus puissantes du bassin de Saint-Étienne. Mais sa prospérité ne fut pas de très longue durée : le bassin de Rive-de-Gier n'a qu'une faible superficie ; il ne renferme d'ailleurs que trois couches

de houille; l'épuisement en fut donc rapide, et il eut des conséquences d'autant plus graves que la direction de l'exploitation technique avait laissé à désirer. Lorsqu'une exploitation est conduite d'une manière suffisamment prévoyante, on peut, par un dépilage méthodique et complet, par une concentration des sièges d'extraction et d'exhaure, et par un perfectionnement constant des moyens mécaniques, tirer de toutes les parcelles du gîte le meilleur parti possible, empêcher le prix de revient et les frais généraux de croître en raison inverse des ressources disponibles, faire en sorte que l'exploitation

que donne en ce moment une mine du centre de la France. Telle ne fut pas la ligne de conduite. à Riveles circonstances du passé avaient, il est vrai, rendu moins aisée la 'tâche du présent. La faible profondeur des couches dans la plupart des régions du bassin et le morcellement du territoire minier en un de-Gier ;

grand nombre de- petites concessions avaient favorisé la création, dès le début du siècle, d'un nombre de sièges d'extraction beaucoup plus considérable que, ne l'eût exigé une exploitation rationnelle ; la Société, une fois constituée et propriétaire de la presque totalité du bassin, ne réagit pas contre les anciens errements. La pré-

voyance et la méthode avaient manqué dans la poursuite des dépilages; aussi, lorsque les ressources vinrent à diminuer, la Société des Houillères se trouva avoir à effectuer une extraction réduite par un nombre de puits considérable, desservant un champ d'exploitation très vaste, composé principalement de vieux travaux peu ou, point remblayés, et donnant une venue d'eau énorme, La carte ci-jointe (Pl. I) indique quelle était, en 1884, la situation des concessions appartenant à. la Société des Houillères de Rive-de-Gier. Elles étaient au nombre de quatorze, savoir Frigerin ; Couzon ;

B.

Crozagaque ;

Les Combes et Egarande ;

se poursuive dans des conditions avantageuses, et ne se (*) Nous devons tons nos remerciements à M. le Côntrôleur principal des Mines Malplat, dont la collaboration nous a été précieuse dans cette étude..

Là Verrerie et Çhantegraine Les Verchères-Féloin Le g Vêrchères-Fleur-de-Lix ; Le Gourd-Marin ;

P.

10.

La Montagne-du-Feu (moins l'enclave de la Chichonne, appartenant à la Société Debuit frères et Raymond)-;' Le Reclus ;