Annales des Mines (1897, série 9, volume 11)
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NOTE SUR LA MINE AUX MINEURS DE RIVE-DE-GIER 41
4,0 NOTE SUR LA MINE AUX MINEURS DE RIVE-DE-GIER
Enfin, les concessions de Couzon, de la Verrerie, de
Collenon (moins l'enclave de la Haute-Cappe, appartenant à la Compagnie de la Haute-Cappe) ;
Verchères -Féloin, de Verchères-Fleur-de-Lix, de Crozagagne, des Combes et Egarande, du Gourd-Marin, de la Montagne-du-Feu, de Gravenand, du Sardon et du Mar-
Corbeyre ; La Cappe ; Grand'Croix.
toret, formaient, avec la partie restante de celles du
La Société avait, en outre, une part de propriété dans la concession de Gravenand, et elle était amodiataire des
Reclus, de Collenon et -de la Cappe, un district correspondant à un même bas-fond topographique. Au point de vue de l'exploitation et de l'épuisement, ce district était absolument isolé des précédents.
concessions du Sardon et du Martoret. La concession de Frigerin, séparée des autres, et située
à l'extrémité orientale du bassin, était à ce moment
Le district de Gand'Croix était exploité par les puits
amodiée à la Compagnie des Grandes-Flaches. Les seize autres CODcessions formaient, au point de vue de la topographie souterraine et de l'exploitation, trois groupes distincts.
Saint-Louis, Frontignat et Charrin ; le district d'Assailly,
par le puits d'Assailly et les puits Henry et Collenon. Enfin, dans le district de Rive-de-Gier, l'extraction s'effec-
tuait par les puits Moïse, Sainte-Barbe, d'Égarande, Château, et par la fendue Pic-Pierre. Mais toutes les concessions de ce district communiquaient entre elles par de vieux travaux, de sorte que l'exploitation actuelle avait à épuiser la totalité des eaux drainées par le district entier; quatre pompes servaient à effectuer cette exhaure : celles des puits Sainte-Colette, d'Égarande, de Grézieux et de
Le bassin de Rive-de-Gier s'allonge du sud-ouest au nord-est, ayant son axe sensiblement parallèle au cours du Gier : au nord et au sud, les couches se relèvent comme le fond de cuvette, lui-même constitué par de la brèche et des micaschistes. Dans le sens transversal, les assises sur lesquelles repose le terrain houiller présentent
la Gerbaudière.
plusieurs relèvements. Vers l'ouest, un premier relèvement, parallèle au ruisseau du Dorlay, rejette les couches à la surface, et les fait affleurer suivant une ligne sensiblement perpendiculaire à l'axe du bassin, le long de laquelle elles plongent à l'ouest sous'une pente assez forte ; de sorte que, au point de vue des exploitations de la Société des Houillères de Rive-de-Gier, la concession de Grand'Croix, située à l'ouest du Dorlay, forme à elle seule un diStrict isolé dés autres concessions. A l'est du relèvement du Dorlay se trouve un bas-fond,
En regard d'un épuisement considérable, l'extraction allait en diminuant. En 1860, lors de ses années de prospérité, la Compagnie de Rive-de-Gier avait extrait de ses diverses concessions 384.000 tonnes de'
- Vingt ans
plus tard, l'extraction annuelle était tombée à 200.000 tonnes en moyenne. Voici, d'ailleurs, les chiffres correspondant à l'extraction des exercices qui précédèrent la constitution de la Mine aux mineurs.
limité par un second relèvement, parallèle au premier, mais moins accentué et ne faisant pas affleurer les couches ; ce bas-fond constituait le district d'Assailly, qui compre-
1880
196.578 tonnes
1881
210.398 499.540 192.862 170.810 132.061 75.974
1882 1883 1884 1885 1886
nait la concession de Corbeyre, et une partie de celles de la Cappe, de Collenon et du Reclus..
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