Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1897, série 9, volume 11)

42 NOTE SUR LA MINE AUX MINEURS DE RIVE-DE-GIER

Les ressources n'étaient pourtant pas épuisées. Laissant de côté le district de Gran.d'Croix, que la Société n'a jamais songé à abandonner, et où se trouve concentrée aujourd'hui toute son exploitation, on peut admettre que

tonnes le district de Rive-de-Gier contenait alors 1..600.000 peut-être certaines, 900.000 tonnes probables, et 70.000 tonnes en sus ; et le district d'Assailly,

270.000 tonnes certaines, 30.000 tonnes probables et peut-être 300.000 tonnes en sus ; de sorte que le tonnage total restant s'élevait au minimum à 1.870.000 tonnes, très probablement à 2.800.000 tonnes et peut-être Sur ce total, même à plus de 3.000.000 tonnes. du 290.000 seulement, immobilisées par les investisons tunnel de Couzon, de l'église Notre-Dame et de l'hôpital de Rive-de-Gie'r, ou par leur situation au-dessous de la ville dans les concessions de Couzon, de Combes et Éga-

rande et des Verchères-Feloin ne pouvaient pas être dépilées.

Voici, en quelques mots, comment se répartissait le tonnage disponible dans le district de Rive-deGier : l'extraction effectuée depuis 1884 s'est élevée à

265.1.52 tonnes, dont 92.1.02 tonnes dans les concessions du Sardon et du Martoret, et 58.207 tonnes dans celle de Collenon. Mais il reste dans le bas-fond du puits Saint-

Martin, compris dans la concession du Sardon, tant en Grande Couche qu'en Bâtarde et en Bourrue, des richesses reconnues et en partie tracées qu'on peut, sans exagérer,évaluer à un million de tonnes. A ce tonnage s'ajoute celui que renferme le relèvement Sud des couches, dans la concession du Sardon, actuellement exploitée par la Société

Debuit et Raymond, et la région du puits du Bois,

richesses non encore entièrement explorées, mais que les données actuelles permettent d'évaluer à 500.000 tonnes. Dans la concession des Verchères-Fleur-de-Lix, restaient, lors de l'abandon du puits Moïse, 50.000 tonnes de charbon,

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réparties dans les massifs de cette exploitation en Bâtarde et en Bourrue; le Gourd-Marin en renferme probablement autant, dans les dressants Nord de la GrandeCouche et de la Bâtarde incomplètement déhouillés. La concession de la Cappe comprend; dans la région du puits Saint-André, 21 hectares où la Bâtarde existe et n'a pas été exploitée ; -même en admettant que les deux tiers de cette zone soient Stériles, on y trouverait 225.000 tonnes de houille ; enfin, la partie de la concession de Collenon

qui appartient au district de Rive-de-Gier renferme' l'importante partie vierge où est actuellement l'exploitation de la Société de la Haute-Cappe (puits Brêlé). En -ajoutant aux évaluations qui précèdent les prévisions ou les données relatives à des zones non explorées, ou non exploitées, de la Verrerie et de Chantegraine, et au relèvement Sud des couches dans les concessions de Couzon et dés Combes et Égarande (région du puits Pic-Pierre), on arrive au total qui a été indiqué plus haut. Le- bassin d'Assailly était moins riche, mais les ressources restantes étaient encore considérables. Outre les 183.276 tonnes qui Ont été extraites depuis 1.884 et les couches d'affleurement, qu'exploite actuellement la Société civile des Mineursdu Gier dans la concession du Reclus, il restait, dans les bas-fonds de Frèrejean (concessions de la Cappe et de Collenon) et dans ceux d'Assailly (concession du Reclus); où l'ancienne exploitation avait été arrê-

tée par des incendies, un tonnage qu'on peut évaluer à 150.000 tonnes. Enfin, dans la région mal explorée du puits Saint-Denis (concessions de Collenon et de la.Cappe),

il existe vraisemblablement une quantité considérable de bouille, peut-être 200 ou 300.000 tonnes.

Toutes ces richesses étaient, pour ainsi dire, sous la main, prêtes à être mises én Valeur ; les unes étaient déjà touchées par les travaux existants ; les autres n'eussent exigé que des travaux relativement peu importants pour