Annales des Mines (1897, série 9, volume 11)
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124 NOTE SUR LA SÉPARATION DES CHARBONS P-ULVÉRULENTS
NOTE SUR LA SI:PARATION ISS CHARBONS PULVÉRULENTS 125
l'Industrie minérale pour 1887 (p. 424, pl. X,
sière est entraînée par un transporteur dans une noria pour entrer ensuite dans la fabrication générale. L'air, débarrassé de ces poussières dans la chambre e, revient au ventilateur par une conduite spéciale d'aspiration. Un registre f permet de faire varier le débit du vent, et par là la quantité de poussier entraîné.
fig
.
1, 2, 3),
les menus au-dessous de 40 millimètres arrivent à sec dans un trommel qui les sépare en 6 grosseurs. Les deux plus fortes de ces grosseurs, 40-30 millimètres et 30-22 millimètres, tonabent directement dans les lavoirs, tandis que
les quatre autres 22-17 millimètres, 17-12 millimètres, 12-7 millimètres, 7-0 millimètres, passent d'abord par un appareil à vent soufflé, destiné à en séparer les poussières. Au sortir de la trémie enveloppant le trommel, ces menus rencontrent un courant d'air lancé par un ventilateur qui les ,chasse dans la conduite c (Pl. III, fig. 1) et en divise la masse. Les grains de charbon qui ont un diamètre de plus de
Lavoir de Saint-Louis.
L'appareil d'essai, breveté par
la Compagnie d'Anzin et monté par elle au lavoir de SaintLouis; se composait essentiellement (Pl. III, fig . 3 et 4)
1° D'un ventilateur à force centrifuge V donnant un
2 millimètres tombent sur le fond du conduit incliné à 600
volume de .vent suffisant avec une pression de 6 à 7 centimètres d'eau.; 2° D'un porte-vent PV terminé par un col de cygne. A
et roulent en revenant sur le vent jusqu'à sa partie inférieure.
la base de ce col de cygne se trouve un clapet de retenue à contrepoids variable C destiné à s'opposer à la dé-
La force du courant d'air a été déterminée pratiquement. Les- poussières seules sont entraînées dans la chambre U.
perdition du vent ; 3° D'une chambre à poussière T munie D'un distributeur du charbon à traiter D; De deux diaphragmes fixes FF'; e) D'un diaphragme mobile F"; cl) D'un distributeur à volume variable D';
Mine Zollverein.
A la mine Zollverein, d'après la
description donnée par le Zeitschrif t /tir Berg-, Illitten und Salinenivesen pour 1887 (p. 264), on a construit, aux puits
I et II, une laverie de charbons dans laquelle la séparation de la poussière de 0 à 3 millimètres d'avee les grains plus gros, s'obtient à l'aide d'un ventilateur.
Un ventilateur Pelzer b de 1.250 millimètres de diamètre aux ailes et de 600 millimètres de longueur d'ailes souffle sur des charbons fins de 0 à 7 millimètres qui ont été séparés par un trommel a et qui lui sont envoyés par le conduit c (Pl. III, fig . 2). L'air, entraîne le charbon dans un couloir étranglé d que la matière tend à gravir. Les grains de 4 à 7 Millimètres descendent le couloir d contre le vent et viennent se déposer en A; la poussière dé 0 à 3 millimètres se rend dans la chambre e, laquelle a 70 mètres cubes de capacité: De cette chambre la pous-
40 D'une succession de caisses pointues destinées à emmagasiner les produits classés. Le -vent souffle à gueule-bée au travers d'une nappe de charbon (supposé bien calibré au préalable) qui a, comme épaisseur, le calibre du charbon et qui est fournie par le distributeur. D-; il superpose 'son action à celle de-la gra-
vité; les grains légers, emportés par l'action du vent. franchissent l'arête supérieure du diaphragme F"; les lourds, au contraire, retournent sur le vent et forment la poussière Pi qui rentre dans la circulation générale et ne participe pas au classement par le vent. Le diaphragme F continue la forme du col de cygne et' guide le charbon à son départ.